Occurences de l'expression

d

pour POINSINET de SIVRY, Louis

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LE CERCLE, OU LA SOIRÃ‰E A LA MODE (1764)

C'est vous, Monsieur, quoique nous vous désirions sans cesse, nous ne vous attendions pas si tôt. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mon empressement t'étonnera moins quand le motif t'en sera connu. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Je viens de recevoir quelques nouvelles qui m'affligent, et je voulais avoir à l'issue de son dîner, une conversation avec l'aimable Lucile. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Le repas me paraît aujourd'hui plus long qu'a l'ordinaire. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Ce n'est pas que Madame Araminte s'amuse à table : depuis que je la connais, j'ai toujours remarqué que ce n'est jamais où elle est qu'elle se désire ; mais nous avons compagnie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
En attendant que l'une ou l'autre de ces Dames soit visible.... (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
C'est un léger cadeau que j'ai dessein de faire. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Mais à une condition ; c'est que la personne à qui je le destine ne m'en remerciera pas. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
J'espère cependant que tu ne le seras point, Lisette. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Vous joignez au mérite de donner, le mérite plus rare encore, de savoir donner avec grâce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Si Lucile pouvait disposer d'elle-même, je vous suis caution que le Marquis, malgré son élégance et ses talons rouges, ne remettrait jamais les pieds dans la maison. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais tu sais quels étaient avec moi les engagements de Madame Araminte. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Dois-je le craindre ? (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Toi, qui la sers depuis longtemps, Lisette, instruis-moi plus à fond de son caractère ; indiques-moi, de grâce, quels seraient les moyens les plus assurés de lui plaire. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Des deux choses que vous me demandez, je ferai facilement l'une, parce qu'elle vous intéresse et me contente ; nous autres domestiques, dont le ridicule devoir est d'écouter sans cesse et de ne parler jamais, nous avons tant de pénétration à découvrir les défauts de nos Maîtres, tant de plaisir à les divulguer ; tenez, cela nous console, nous soulage, et il semble que cette petite médisance, qui dans le fond est bien innocente, allège de temps en temps le poids de l'obéissance, et rapproche l'intervalle qui les sépare d'avec nous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je vous dirai donc bien sincèrement ce que je pense d'Araminte ; mais pour vous indiquer les moyens de lui plaire, dispensez m'en je vous en prie ; elle n'y réussirait pas elle-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Sait-elle jamais ce qu'elle pense, ce qu'elle désire, ce qu'elle veut ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Veuve depuis deux ans d'un fort galant homme, mais que ses occupations dans la haute finance empêchaient de veiller un peu soigneusement aux ridicules naissants de son épouse, elle a choisi dès lors pour son idole cette liberté extrême, qui dans l'esprit d'une jolie femme, finit toujours par rendre pénible l'exercice de la vertu. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tour à tour coquette et sensible, incertaine et bizarre, toujours le coeur vide, l'esprit jamais oisif, nous avons successivement aimé la musique et les petits chiens, les magots et les mathématiques. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Notre conduite est le résultat des sentiments de la société qui nous environne ; et jeunes encore, aimables et riches, nous travaillons moins à jouir de la vie qu'à nous étourdir sur notre propre existence. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tu ne prends pas garde, Lisette, que ce portrait est à peu près celui de toutes les femmes de son état : si demain la fortune t'en faisait changer, il deviendrait le tien... (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Peut-être, mais il n'en serait pas moins ridicule. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vraiment, le coeur me dit bien tout bas qu'il n'est pas trop dans les règles du respect de juger ainsi sa maîtresse ; mais, ma foi, s'il y a du mal à le penser, il y a bien du plaisir à le dire, et l'un va pour l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Parce que je viens d'apprendre d'Araminte, il ne m'est pas difficile de soupçonner quel peut être à ses yeux le mérite de mon nouveau rival. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Votre rival, si donc ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il faudrait, pour qu'il le fut qu'il eût au moins l'espoir de plaire ; mais ne le craignez pas, Lucile élevée en province sous les yeux d'un tante respectable ne connaît que les douces impressions de la nature et de son coeur. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tout charmant, tout extraordinaire que le Marquis voudrait bien nous paraître, elle sait apprécier son mérite et s'aperçoit, aussi bien que moi, tous les jours, que l'histoire de ses valets, le prix de ses chevaux, le dessein de sa voiture, quelques saillies, de la mauvaise foi, de l'impertinence et des dettes ; voilà de cet homme si merveilleux quels sont en quatre mots la conversation, les vertus et les vices. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Un tel concurrent ne devrait pas être redoutable. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Ta vivacité m'enchante, mais ne crains-tu pas, Lisette, de me faire un peu aux dépens de ton coeur les honneurs de ton esprit. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Que penserez-vous de moi ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Que je suis trop sincère, je vous l'avoue et tout est dit : aussi pourquoi ont-ils des ridicules ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
On n'est indulgent que pour les personnes que l'on chérit, et il est bien difficile d'aimer des gens qui n'aiment rien eux-mêmes. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Qu'il me serait aisé de m'égayer encore aux dépens de la société d'Araminte ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je vous parlerais de Cidalise la Prude, de la Minaudière Isméne qui ne peut dire un mot sans l'accompagner de la plus jolie petite grimace... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Qui ? Ce Baron philosophe, qui dit tout ce qu'il pense et se permet de tout penser ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
C'est le tuteur de Lucile, nous lui avons cru pendant quelque temps des vues sur Madame. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais tout cela est fini, il ne vient ici que rarement, ou plutôt il n'y vient jamais qu'il n'y soit conduit par quelque affaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vraiment, il conserve toujours le plus grand crédit sur l'esprit d'Araminte, et s'il voulait... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais quelqu'un vient, c'est ma jeune maîtresse ; son petit coeur lui aura dit que je n'étais pas ici toute seule... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quelles que soient mes occupations, belle Lucile, mes sentiments pour vous se justifient par ma conduite. Je consacre à vous attendre tous les moments où je suis privé de vous voir. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Je ne m'étonne plus si la fin du dîner m'a tant ennuyée. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Ce qui ne serait qu'un trait ingénieux de la part d'une coquette, devient un sentiment dans votre bouche. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Gardez-vous d'en tirer avantage, je ne sais plus ce que je vous ai dit ; je suis si troublée ! (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Ma mère m'a tant grondée ! (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Figurez-vous qu'elle n'a presque point dîné, parce qu'elle se dit malade ; moi, j'ai cru lui faire ma cour en l'assurant qu'elle n'avait jamais eu le teint meilleur, et point du tout, je l'ai mis d'une humeur affreuse. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Vraiment, c'est que vous ignorez encor, Mademoiselle, que rien n'est moins décent dans le grand monde que de jouir d'une santé parfaite, à quelque prix que ce soit, on veut inspirer un sentiment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Une jolie malade se fait plaindre, et pour la coquetterie, la petite santé est une ressource. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je te promets que si j'eusse bien connu ce monde et ses travers, je n'aurais pas tant désiré de quitter la province. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Ainsi vous haïssez des lieux, belle Lucile, où je puis chaque jour, et vous voir, et vous jurer que je vous aime. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Je ne dois pas vous aimer ; mais je puis, je crois, vous avouer que de toutes les personnes qui viennent ici, vous êtes le seul dont la conversation me soit chère. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Et vous me permettez encore de voir votre douleur : sur la résolution que, malgré ses promesses, votre mère a prise de vous unir avec le Marquis. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Voilà ce qui me désespère. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Si cependant on me l'ordonne... (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Je vous entends, je sais que l'obéissance est un devoir ; mais ce devoir a ses bornes. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Vous me le répétez sans cesse, et d'après vos discours et mes livres, je suis quelquefois bien tentée de croire qu'une obéissance aveugle tient un peu du préjugé, mais quand la réflexion me ramène à moi-même, ce que je crois plus fermement encore, c'est que l'exacte observation des bienséances est un des premiers devoirs de mon sexe, et qu'entre le vice et la vertu, il n'y a souvent qu'un préjugé de différence. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Que vous êtes charmante, et qu'il est rare et beau d'unir tant de raison à tant de grâces ! (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Eh bien ne parlons plus de désobéissance ; mais par quelque résistance au moins tâchons d'obtenir du temps. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Si je connais bien Madame Araminte, le Marquis, d'un jour à l'autre peut lui déplaire ; l'inconséquence et la légèreté sont le caractère distinctif des gens à la mode, et mon heureux rival peut en un instant perdre tout le crédit que je ne sais quel heureux hasard lui a fait si vite acquérir. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Ceci me regarde, c'est une petite anecdote que je possède et qu'il est bon de vous conter. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Notre Maîtresse et ses deux inséparables, vous reconnaissez bien Ismène et Cidalise, ennuyées d'un Tri et ne sachant sur quoi médire, s'avisèrent de s'occuper. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Araminte à ce métier achève une fleur de tapisserie ; Cidalise prend nonchalamment un fil d'or, fait approcher de son fauteuil un tambour et brode en bâillant une garniture de robe, tandis qu'Ismene couchée sur le canapé travaille un falbala de Marly : on entend des chevaux hennir, l'escalier retentir, un laquais annonce, et le Marquis paraît : « Que je suis heureux de vous trouver Mesdames ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
C'est l'ouvrage des Grâces, c'est celui des Fées, ou plutôt c'est le vôtre. » (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Aussitôt, il tire de sa poche un étui, dont assurément on ne le soupçonnait pas d'être porteur, il y choisit une aiguille d'or, s'empare de la soie, et voilà mon Colonel qui fait de la tapisserie. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
On le considère, on l'admire ; mais ce n'est rien encore, il quitte Araminte et son ouvrage, il court à Cidalise, lui dérobe le tambour, et déjà sa main légère achève le contour de la fleur à peine commencée. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ismène, la minaudière Ismène, laisse alors tomber un regard, et ce regard veut dire, « serai-je la seule délaissée, mon ouvrage est-il indigne de vos soins ? Non, Madame, non certainement » reprend l'impétueux Marquis. Il s'élance sur le canapé ; saisit un bout du falbala et accélère d'autant plus son ouvrage qu'il est plus jaloux d'être auprès de l'aimable Ismène. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Peignez-vous la surprise, l'extase de nos trois femmes ; le Marquis tire sa montre, suppose un rendez-vous et les quitte : mais que le fripon sait bien avoir gravé dans leurs coeurs la plus profonde idée de son mérite ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
C'est un homme unique, essentiel ; un Colonel qui brode, qui fait de la tapisserie ; il est charmant, il faut se l'attacher ; mais comment ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Le désirer, le dire et le vouloir, c'est l'ouvrage d'un moment ; Araminte prononce, ses deux compagnies approuvent, et c'est ainsi que des rares et précieux talents du Marquis, Mademoiselle devient en ce jour la récompense et la victime... (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mais chut, taisons-nous, j'entends Madame, et je doute fort que nos petites réflexions lui conviennent. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il me semble, quand j'ai du monde chez moi, qu'une fille aussi grande que vous, doit être bonne au moins à faire les honneurs de ma maison. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Ce n'est que par discrétion que je suis sortie. (Acte 1, scène 3, LUCILE)
Taisez-vous. Je m'aperçois assez, Mademoiselle, que mes plaisirs vous ennuient ; mais vous n'exigerez pas de moi, j'espère, que je m'accoutume aux vôtres. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
De grâce, ma mère... (Acte 1, scène 3, LUCILE)
Rentrez, votre Maître à chanter vous attend. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
À moi ; Madame, ce seul mot me pénétrerait de reconnaissance, si j'osais y trouver une explication. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Voilà de grandes phrases. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
La Compagnie est dans le petit salon, vous, restez dans celui-ci, je veux bien ne pas m'apercevoir que c'est ma fille qui vous y retient, il me semble que cela est fort honnête. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Au reste, vous me rendez un vrai service, et si vous pouviez un peu redresser son esprit. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
J'ai le malheur, Madame, d'être l'homme du monde le moins propre à cet emploi, et s'il m'était permis de souhaiter quelque chose à votre aimable fille, ce serait de rester toujours la même. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Vos désirs seront parfaitement remplis, c'est dont je tremble... (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Que faites-vous donc là, Lisette ? (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Ne vous ai-je pas dit que j'allais au spectacle ? (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Il est près de cinq heures. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Pardon, Madame, mais il y a quelque fois si loin de ce que vous dites à ce que vous faites. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
D'accord, mon enfant. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Mais aujourd'hui je ne puis disposer de moi-même, je te dis que l'on m'entraîne. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Je vous en félicite, vous allez, ainsi que tout Paris, admirer ce chef-d'oeuvre que chérit plus particulièrement son auteur : vous mêlerez vos larmes à celles de Mérope. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Moi, Monsieur, je m'en garderai bien. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Ne présumez pas me surprendre à vos lamentables tragédies. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Mais, fi donc ! (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Une femme ne sort de ce spectacle que les yeux gros de larmes et le coeur de soupirs. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
J'ai vu même quelquefois qu'il m'en restait sur le visage et dans l'âme, une empreinte de tristesse que toute la vivacité du plus joli souper ne pouvait éclaircir. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Et qu'est ce que tout cela, s'il vous plaît ? un tintamarre d'incidents impossibles, des reconnaissances que l'on devine, des Princesses qui se passionnent si vertueusement pour des Héros que l'on poignarde quand on n'en sait plus que faire, un assemblage de maximes que tout le monde sait et que personne ne croit, des injures contre les grands et par-ci par-là quelques imprécations ; en vérité cela vaut bien la peine d'avoir les yeux battus et le teint flétri. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Mais, Madame, il est des personnes.... (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Vive l'Opéra-Comique, Monsieur, vive l'Opéra-Comique : le théâtre italien est, à mon gré, le vrai Spectacle de la Nation ; il n'intéresse point l'âme, il n'attache point l'esprit, il réveille, il anime, il égaie, il enlève. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
J'ai peine à concevoir comment des pièces en général aussi peu soignées.... (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Mais ne donnez donc pas dans l'erreur commune, n'imaginez donc pas que ce soit le genre des pièces qui nous y attire ? (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Est-ce qu'on y prend garde ? (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
C'est la musique, c'est cette musique brillante qu'il est du bon ton de trouver sublime ; pour les pièces, il y en a que j'ai vues dix fois, dont je serais fort embarrassée de vous dire le titre ; et pour moi, je fais personnellement si peu de cas des paroles, que j'ai toujours chez moi un poète prêt à me parodier les airs qu'il me prend fantaisie de chanter... (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
À propos, on me conseille de vendre ma terre en Champagne, vous la connaissez, nous en raisonnerons, je placerai cet argent sur ma tête et sur celle de ma fille ; cela m'arrangera, ainsi que le Marquis, dont l'unique désir est d'augmenter son revenu. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Ainsi malgré l'espoir que vous m'avez permis, il est décidé que le Marquis ?... (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Oui, je lui donne Lucile... (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Et vous ne devez pas m'en vouloir... (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Je sais bien quelles étaient vos vues ; mais il y a dans ce dernier arrangement une sorte de convenance. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Vous tenez à votre état, il est triste, je le suis naturellement, et j'ai besoin d'un gendre qui m'égaie. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Au reste je ne réponds point des événements. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Et moi je compte sur eux, Madame ; aujourd'hui je cède à mon rival, mais son triomphe pourrait avoir peu de durée. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
On le dit encore attaché au char d'une certaine Comtesse, que sans doute il vous sacrifie. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Je ne le soupçonne point d'oser jamais vous sacrifier vous-même. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Il est pourtant vrai que dans le tourbillon qu'il habite, souvent les idées du matin sont contrariées par celles du soir. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Je connais le coeur du Marquis. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Déjà des visites ! (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Soyez tranquille, ce n'est que son valet de chambre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comme elle vient d'apprendre que vous allez ce soir au spectacle, elle vous envoie demander si vous voulez lui donner une place et venir la prendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Sérieusement, Céliante me demande ?... (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Rêvez-vous, mon cher Lisidor ? (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Que je me charge de Céliante, que je la conduise au Spectacle ! (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Vous ne la connaissez donc pas ? (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
C'est la plus maussade petite créature, d'une indolence, d'une langueur ! (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Cela n'a pas vingt ans, et Madame affecte de ne se parer jamais, elle ne met ni diamants, ni rouge. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Elle semble dire : « Regardez-moi je suis jolie, mais ces charmes-là sont à moi, il n'y a point d'art, je n'en ai que faire : la nature a pourvu à tout »... (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Joignez à cela son impertinente manie de ne porter jamais que des ajustements jaunes et de se placer toujours à côté de moi qui suis blonde. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
D'ailleurs où Céliante vit-elle ? (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
A-t-on jamais vu quatre femmes d'un certain état se resserrer dans une loge et braver en public tous les hasards de la chaleur ? (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Pour moi, je n'y tiendrais pas, et puis il faudrait au moins cinq ou six hommes pour nous conduire, et tout cela ressemblerait à un lendemain de noces. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Que l'on dise à Céliante que j ai... ma migraine et que notre partie est remise. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Je resterai chez moi, j'y verrai du monde. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Aussi bien le Baron m'a-t-il écrit qu'il viendrait ce soir ; s'il ne me trouvait pas, il faudrait bouder des siècles. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Mais Qu'entends-je ? (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Serait-ce déjà lui ? (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Je vous garde au moins Lisidor. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Je serai bien flatté de le connaître. (Acte 1, scène 4, LISIDOR)
Ne m'abandonnez pas, je vous prie, à tout l'ennui d'un tête-à-tête de cette espèce. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Cet homme est un original, dont le caractère... (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Bonjour, ma belle Dame. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Pardon, si j'entre sans façon, sans me faire annoncer, mais ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Vos gens sont si occupés à jouer dans votre antichambre, que malgré le bruit que j'ai fait, il n'ont pas daigné m'apercevoir. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Il y a des siècles que vous nous abandonnez. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
D'accord, il y a longtemps que je ne suis venu. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je ne dis pas partout où l'on s'amuse, car si on n'allait que là, on resterait souvent chez soi. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Vous me paraissez toujours aussi franc qu'à votre ordinaire. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Il y a tant de gens qui mentent, les uns par goût, les autres malheureusement par devoir ; que l'on oublierait enfin l'existence de la vérité, si le coeur de quelque galant homme ne lui servait encor d'asile ; au reste, ce n'est point vous qui me devez reprocher ma franchise, elle vous a souvent été utile et va vous l'être encore aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je viens vous parler d'affaires. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je m'y attendais. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Vous savez que je n'aime pas les visites inutiles ; mais savez-vous que l'objet qui m'occupe rend celle ci très importante ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Peut-on s'expliquer devant Monsieur ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Il est de mes amis, il est digne d'être des vôtres, sa réputation même vous est déjà connue : c'est Monsieur Lisidor. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Oui, j'en conviens ; vous êtes peut-être, Monsieur, le seul homme dont je n'ai jamais entendu dire que du bien. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Entrons donc en matière. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Ça, dites moi, dois-je ajouter foi, ma chère Araminte, au singulier bruit qui se répand de vous dans le monde ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Êtes-vous décidée absolument à marier votre fille, sans m'en donner le moindre avis, à un certain Marquis, un extravagant, un fou sans mérite ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Doucement, Baron. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Vous voyez, Madame, que je ne suis pas le seul.... (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Croyez-moi, les gens de mon état et de mon âge ne se compromettent jamais, et n'avancent rien sans en avoir des preuves. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je vous conjure à mon tour de croire que ce mariage ne se fera point. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Qu'entends-je ? (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Oui, moi-même ; que trouvez-vous donc là de si surprenant ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je suis las de vivre seul au sein d'une maison, que ma fortune rend honnête ; mais où mon âge n'appelle plus les plaisirs, je m'ennuie de n'être entouré que de valets qui me volent, ou des neveux qui traitent provisionnellement de ma succession avec des usuriers ; et puis, je ne sais, je me sens un certain vide dans l'âme, enfin je veux me marier. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
J'épouserai quelque personne honnête qui m'aimera, qui en aura l'air au moins ; je tâcherai d'en avoir bien vite un couple d'enfants, dont l'éducation sera l'amusement, la consolation de mes vieux jours ; en formant leur coeur je jouirai du mien ; cela m'animera, m'occupera ; car il faut s'occuper : j'en ai plus besoin qu'un autre, et je ne conçois pas qu'un homme oisif puisse être vertueux. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est un peu trop vous défier de vos forces, Monsieur, et j'aurais cru qu'une âme aussi bien placée que la vôtre pouvait regarder la liberté comme le premier bonheur de la vie. (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Elle le serait, sans doute, pour qui n'en abuserait pas. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Mais le pouvons-nous au milieu des séductions qui nous environnent ! (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Les plaisirs honnêtes ennuient bientôt un homme qui peut se livrer à tous : l'esprit s'y habitue, les sens s'émoussent, le coeur se blase, le goût s'endort, et ce n'est plus alors que les excès qui le réveillent ; du moins je pense ainsi, et voilà ce qui me détermine. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je ne m'attendais point à ce nouveau concurrent. (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Vraiment, j'avais d'abord jeté les yeux sur vous. Je vous estime, je vous honore, et même, vu votre âge et d'autres considérations, peut-être nous conviendrions-nous beaucoup mieux ; mais vous vivez dans le monde, vous l'aimez, il faudrait y renoncer, et je m'apprécie ; je n'en vaux pas le sacrifice. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est à la main de Lucile que j'aspire : elle a été élevée en Province : elle est jeune, assez naïve, il lui en coûtera moins pour se faire à ma façon de penser, car je vous déclare que j'ai dessein de vivre dans mes terres. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Vous le croyez vous autres que le tourbillon du monde entraîne, vous ne concevez pas le plaisir qu'il y a de vivre loin du tumulte et chez soi : une maison simple et bien disposée, où l'agréable s'unit sans faste à l'utile, un ciel serein, un air pur, des aliments salubres, des vêtements commodes, une société peu nombreuse, mais choisie, des plaisirs vrais que ne suit jamais le repentir, et qui servent à la santé loin de la détruire. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est-là, c'est du sein de son château qu'un bon gentilhomme voit se fertiliser sous ses yeux la terre, qu'il a souvent aidé à défricher lui-même. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Entouré de Paysans qui le chérissent en père, il les anime au travail le moins estimé, mais le plus noble ; il les encourage, il les récompense. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Il connaît ses prérogatives, il n'y déroge pas, mais il rougirait d'en abuser ; il sait qu'il commande à des hommes, et c'est en les rendant heureux qu'il s'assure le droit de l'être lui-même (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je ne puis m'y refuser, Baron, il y a bien du vrai dans ce que vous dites. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Quant à ma fille, j'en suis au désespoir ; mais les engagemenTs que j'ai pris sont d'une nature à ne se pouvoir rompre, et si j'osAis manquer aux égards que je dois au Marquis, voici Monsieur qui depuis longtemps se propose. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Lisidor aussi prétend à Lucile ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
S'il m'eût été possible de vous prévenir sur mes sentiments... (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Vous savez ce que je pense de vous, et je ne veux pas qu'il soit dit que j'aie jamais fait obstacle au bonheur d'un galant homme. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Sans doute, vous nous demeurez ? (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
On pourra s'amuser ; j'ai du monde. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Raison de plus pour que je vous quitte. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
J'ai de ma part, aussi bien des choses à vous dire. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je reviendrai ; mais à condition que nous ne seront pas plus de huit à table, et que les valets sortiront dès qu'ils auront servi. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Quoique le Baron se plaise à paraître extraordinaire, on ne peut lui refuser un fonds de bons sens et de probité. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Vous voilà ; Monsieur Damon ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Que font nos Dames ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Elles vont se rendre ici ; et si cela peut vous plaire, Madame, je n'attendrai plus que vos ordres et leur présence pour commencer la lecture de ma tragédie. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Vous m'avez paru la désirer. (Acte 1, scène 6, DAMON)
qui pourra vous donner d'excellents avis : c'est un connaisseur. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Je n'en doute pas... (Acte 1, scène 6, DAMON)
Cependant, pour des avis, je les écouterai, sans doute... (Acte 1, scène 6, DAMON)
Ma pièce est finie, Madame : et je crois avoir à peu près tout prévu ; ainsi il ne reste plus... (Acte 1, scène 6, DAMON)
Que des éloges à en faire. (Acte 1, scène 6, LISIDOR)
Je l'espère au moins : le choix du sujet a généralement paru très heureux les situations frappantes, les incidents bien ménagés... (Acte 1, scène 6, DAMON)
Pour la versification, c'est un médiocre avantage, j'en conviens : mais encore en est-ce un ; et parmi les auteurs naissants, je n'en aperçois pas qui s'avise de me le disputer. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Pour moi, j'ai la plus haute idée de votre ouvrage. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Votre mérite a déjà percé. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Il est vrai, Madame ; j'avais à peine mes dix-neuf ans que je faisais déjà parler mon coeur. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Il faudra me faire avertir : quoique j'aie renoncé aux tragédies, je violerai pour vous mon serment... (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Nous aurons des loges. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
N'en doutez pas : j'ai toujours compté sur votre bienveillance ; et, en vérité, pour nous soutenir dans la carrière des Arts, nous avons besoin que les personnes de votre rang daignent semer quelques roses sur les épines dont elle est remplie. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Je juge de votre tragédie par la jolie chanson que vous m'avez adressée le jour de ma fête... (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Je veux vous la montrer, Lisidor : vous en serez séduit ; elle est toute âme. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Venez donc, mes charmantes... (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Cela est incroyable ; cette petite Céliante a la fureur de se montrer partout. (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
Il s'agit bien de cela vraiment ! (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
C'est le Baron ; il sort d'ici : il est venu tout exprès pour me demander Lucile. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Mais c'était sur toi que nous avons toutes cru qu'il avait des vues. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Je vous en fais mon compliment, Mademoiselle ; le nombre de vos amants s'augmente avec vos charmes. (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
On dirait que tous les aspirants se sont donné rendez vous aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, ISM?NE)
Le Baron vient de sortir ; Monsieur Lisidor est ici, et le Marquis ne peut tarder d'y paraître. (Acte 1, scène 7, ISM?NE)
J'espère être bientôt délivrée toutes ces tracasseries. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Monsieur Damon nous doit gratifier d'une lecture. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Je m'en doute. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Quelque tragédie de sa façon. (Acte 1, scène 7, L'ABB?)
Je suis déjà morte. (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
Mais... comme il vous plaira, mesdames. (Acte 1, scène 7, DAMON)
C'est qu'une tragédie, je crois, est bien longue ; cela pourrait vous fatiguer. (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
Point du tout, Mesdames ; on oublie aisément ses peines quand on réussit à vous amuser. (Acte 1, scène 7, DAMON)
Vous n'avez donc rien gagné sur notre cher Abbé ? (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Je le vais bouder pour la vie ; il est d'une maussaderie insoutenable. (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
Mais... c'est vous, Mesdames, qui êtes de la dernière barbarie. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Est-ce jamais après le dîner que l'on chante ? (Acte 1, scène 7, L'ABB?)
J'ai passé la moitié de la nuit chez une Duchesse où l'on m'a fait impitoyablement chanter un acte de l'opéra et six romances... (Acte 1, scène 7, L'ABB?)
Il y a des gens qu'on n'ose refuser. (Acte 1, scène 7, L'ABB?)
C'est-à-dire que vous nous rangez dans la classe de ceux que l'on peut refuser sans crainte. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Point du tout ; mais, au défaut de la harpe, au moins, pour chanter, faudrait-il une guitare. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
C'est malice toute pure : les gens de son état sont accoutumés qu'on les cajole. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Ce sont de petits mortels assez heureux. (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
Le sujet de ma tragédie... (Acte 1, scène 7, DAMON)
Sans devenir la terreur des maris, nous faisons quelquefois l'amusement des dames. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Ne vous fatiguez pas, Mesdames ; je connais Monsieur l'Abbé : il ne chantera point ; vous l'en priez trop. (Acte 1, scène 7, LISIDOR)
J'entends quelqu'un ; serait-ce déjà le Marquis ? (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
C'est votre Médecin, Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Venez ; je vous sais bon gré de ne pas m'abandonner. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Ismène, je vous demande votre confiance pour Monsieur... (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Ce cher Docteur, c'est qu'il est bien moins mon médecin que mon ami. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
C'est par attachement qu'il me traite, et dans ma dernière migraine, il ne m'a pas quitté d'une minute. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Toutes vos santés, Mesdames, me paraissent assez belles. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Point du tout. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Me voilà perdu. (Acte 1, scène 8, DAMON)
Vous croyez aux médecins, Madame ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Comment donc ! (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Quelles sont ces indociles maladies que notre sagacité ne peut réduire ! (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Nous en viendrons à bout, Madame... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
L'estomac délabré..... et l'appétit ? (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Nous avons des nuages devant les yeux, des disparates dans la tête ? (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Allons, allons : il faut prendre un parti sérieux, il faut du régime, se mettre à l'eau de poulet. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Je vous jure qu'avec des bols de savon nous parviendrons à atténuer ces humeurs errantes. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Des bols de savon ! (Acte 1, scène 8, LISIDOR)
Oui, Monsieur : c'est un spécifique divin que, depuis deux ans, je réussis à mettre à la mode. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Les anciennes drogues dont nos ancêtres faisaient usage, pouvaient convenir à leurs santés robustes et grossières ; mais aujourd'hui, tout doit être soumis aux lois de notre délicatesse et de nos grâces. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Voudriez-vous, par exemple, que je déchirasse l'estomac d'une jolie malade avec du miel aérien, qui ne purge que par indigestion ? (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Oserais-je vous demander, Monsieur, ce que c'est que du miel aérien ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
C'est de la manne, Monsieur l'Abbé ; c'est de la manne. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Non seulement nous avons renoncé aux drogues antiques ; mais nous avons encore changé leurs dénominations vulgaires. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Des gens aussi superficiels ne sentiront jamais les beautés mâles de ma Tragédie. (Acte 1, scène 8, DAMON)
Et vous, Madame, pour lier connaissance, n'avez-vous pas quelque confidence à me faire ? (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Sans doute ; ne me connaissez-vous pas de la langueur, des tiraillements ? (Acte 1, scène 8, ISMÈNE)
Doucement, s'il vous plaît, Madame ; doucement. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
De la pesanteur, dites-vous ; des dégoûts..... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Des impatiences de fibres... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Les Fluides nerveux que la chaleur électrise... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Des nerfs qui se crispent... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Une sorte de spasme... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Vous portez sur vous des eaux de Cologne, de fleurs d'orange ? (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
J'irai demain matin vous faire ma cour ; je serai bien aise de vous voit un peu assidûment, afin de mieux étudier les causes de votre état. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Le ridicule personnage ! (Acte 1, scène 8, LISIDOR)
Si vous vouliez permettre, Mesdames... (Acte 1, scène 8, DAMON)
De grâce, Monsieur Damon, quartier. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Laissez-nous jouir du cher Docteur. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Et vous, belle Cidalise ? (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Mais voilà comme vous êtes, Mesdames : depuis que votre petit Chirurgien s'est donné le renom d'un joli saigneur, il vous fait tourner la cervelle... (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Je devrais, pour vous punir, vous abandonner à sa lancette inhumaine, vous laisser épuiser jusqu'au blanc : mais vous êtes si intéressante ! (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Voyons ce pouls ; il est fréquent, mais égal : l'appétit, je parie, modeste, mais franc ; et le sommeil rare, mais doré. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Je ne vous conseille pourtant pas de vous tranquilLiser sur ce prétendu bien-être : il faut du régime, de l'exercice et de la petite diète... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
À vous, mon aimable Demoiselle. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
N'allez-vous pas faire ici la ridicule, quand Monsieur le Docteur a pour vous des complaisances ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
La vivacité de ses yeux cependant me fait soupçonner dans son sang une sorte d'effervescence dont je croirais prudent de prévenir les effets par des petits calmants, par quelque préparation d'aconit ou de ciguë, que nous lui proposerons dans une crème aux pistaches. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
En vérité, Monsieur, j'ai cru jusqu'à ce moment qu'un habile Médecin ne devait consacrer ses lumières qu'à soulager, ou du moins consoler la faible humanité : mais vos savants discours ne tendent qu'à l'épouvanter. (Acte 1, scène 8, LISIDOR)
De grâce, laissez-nous attendre les maux : nous n'aurons que trop tôt recours aux remèdes. (Acte 1, scène 8, LISIDOR)
Voilà précisément ce que pense un peuple des Médecins qui ne songent qu'à guérir. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Mais moi, Monsieur, mais moi, j'étudie le caractère, la tournure d'esprit de mes malades ; je prévois les accidents, et j'aime mieux préparer, et même dans l'occasion, prolonger une maladie, que de trancher dans le vif, et vous rendre en huit jours une santé grossière dont on ne jouit dans le monde que pour en abuser. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Du centre des déserts de l'inculte Arménie. v.1 (Acte 1, scène 8, DAMON)
HIDASPE. (Acte 1, scène 8, DAMON)
Paix donc : l'Abbé ne se doute pas qu'on l'écoute. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
Que d'efforts il faut pour vous plaire ! v.4 (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Voilà du délicieux. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Surtout quand on ne l'en prie pas. (Acte 1, scène 8, LISIDOR)
Oui, par distraction, ou par contradiction plutôt. (Acte 1, scène 8, ISMÈNE)
Mais on vous le pardonne ; la bizarrerie est l'apanage du talent. (Acte 1, scène 8, ISM?NE)
Quand j'osai découvrir ma flamme ; v.6 (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
J'attendais un sort plus heureux. v.7 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Amour dans ses bras tu reposes ; v.10 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
De son teint tu peins la blancheur. v.11 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Je t'ai vu sur son sein de roses ; v.12 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Je te cherche encor dans son coeur. v.13 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Ce n'est en vérité que l'ouvrage d'une matinée. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Il est de vous ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Oui, Mesdames. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Ma foi, je les trouve assez médiocres. (Acte 1, scène 8, DAMON)
Tout le monde, Monsieur, n'est pas de votre avis ; et quand je les ai composées... (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Elles sont aussi de vous ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Monsieur n'a pas daigné saisir l'union intime, le tour de chant, la phrase musicale... (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je suis pénétré de ne pouvoir vous entendre. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Vous nous demeurez à souper ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Je cours au Marais ; les insomnies y sont fort à la mode : de là aux Faubourg Saint Germain, où règnent les petites fièvres. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
En vérité, quand je songe à toutes mes courses, le sort de mes chevaux me fait pitié. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
J'ai condamné la vieille Orphise. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Décidément ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Oui ; cela est fini. Elle s'est entêtée d'un certain Empyrique... (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Adieu, Mesdames. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Du régime, je vous en prie. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Je serai demain à vos pieds. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
De grâce congédiez moi votre petit chirurgien. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Commencez, Monsieur Damon. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
On ne s'occupe plus de nous, sortons. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Mesdames, vous m'excuserez. (Acte 1, scène 9, L'ABB?)
Je n'ai pas l'honneur de me connaître en tragédies. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
D'ailleurs, mon suffrage importe peu à Monsieur. (Acte 1, scène 9, L'ABB?)
Nos goûts différent ; les paroles que j'ai chantées lui ont déplu. (Acte 1, scène 9, L'ABB?)
Liberté toute entière, mon cher Abbé : mais si vous vouliez être tout-à-fait charmant, vous auriez la complaisance d'accompagner ma fille à son clavecin. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Je ne la crois pas curieuse des grands poèmes. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Le Baron qui ne peut tarder à revenir, serait charmé de vous entendre, et Lucile apprendrait de vous quelque jolie romance. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Il suffit que cela vous plaise, Madame : il n'est rien que je ne vous sacrifie. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Je vous suis, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, L'ABB?)
Bien, ai je tort de protéger l'Abbé ? (Acte 1, scène 10, ISMÈNE)
Est il rempli de complaisance ? (Acte 1, scène 10, ISM?NE)
À vous, Monsieur Damon. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Suivez-moi, Monsieur, s'il vous plaît ; le titre de ma Tragédie est CYRUS, fils de Cambise. (Acte 1, scène 10, DAMON)
Vous savez, Mesdames, que le tyran Astyages...... (Acte 1, scène 10, DAMON)
Mais puisque Monsieur veut nous lire, ma toute bonne, si nous demandions des cartes ? (Acte 1, scène 10, ISMÈNE)
N'est ce pas à vous à commander chez moi ? (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Lisidor, je crois, n'est pas joueur. (Acte 1, scène 10, ISMÈNE)
Il écoutera mieux et nous ferons un tri, nous autres, pendant que Monsieur Damon lira sa tragédie. (Acte 1, scène 10, ISM?NE)
Tu sais, ma chère, que je ne puis vivre un moment dans l'inaction. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
Mesdames, est ce bien sérieusement ? (Acte 1, scène 10, DAMON)
Cela ne dérange rien au contraire. (Acte 1, scène 10, ISMÈNE)
Tirons d'abord les places. (Acte 1, scène 10, ISM?NE)
Araminte, Cidalise, et moi... (Acte 1, scène 10, ISM?NE)
Vous nous tournerez le dos, afin d'être moins distrait. (Acte 1, scène 10, ISM?NE)
Voilà des auditeurs bien attentifs ! (Acte 1, scène 10, LISIDOR)
Qu'il est cruel d'avoir besoin de certaines gens ! (Acte 1, scène 10, DAMON)
Adieu, Mesdames, c'est moi qui craindrais de vous distraire de vos grandes occupations... (Acte 1, scène 10, DAMON)
J'en aurais du regret... (Acte 1, scène 10, DAMON)
Je crois tout de bon qu'il s'en va. (Acte 1, scène 11, CIDALISE)
Mais que dites-vous donc de ce petit auteur ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Ne faut-il pas tout quitter pour écouter la tragédie de Monsieur ? (Acte 1, scène 11, ISMÈNE)
Je la crois détestable. (Acte 1, scène 11, CIDALISE)
Le trouvez vous bien récompensé des soins qu'il prend pour vous plaire, et de la jolie chanson qu'il vous a jadis adressée ? (Acte 1, scène 11, LISIDOR)
Vous approuvez sa conduite ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Point du tout, Madame ; je suis chez vous, je pense qu'il a tort. (Acte 1, scène 11, LISIDOR)
Je vais donc voir ce dangereux rival. (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
L'étourdi ! (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Pourquoi venir si tard ? (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Ma foi, Mesdames, on arrive quand on peut. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il est pourtant réel que, pour tarder moins, je n'ai pas dormi quatre heures. Aussi, suis-je anéanti... (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Mais vous êtes bien seules, Mesdames. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Voilà qui est décidé : je termine dès demain ma satyre contre les bains. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
En honneur, c'est un attentat contre la vie des citoyens. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Pourquoi déranger sa santé ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Faut il se résoudre à passer pour un anachorète, ou un ridicule, un sage ? (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Vraiment la santé se délabre ; il y a près de dix ans que je ne puis accoutumer la mienne à se soumettre à mes fantaisies. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Allons, voyons pourtant ; ce sera en pique, le roi de trèfle. (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
À propos, dites moi donc ; je viens de rencontrer le bel esprit Damon : il ma paru d'une humeur sanglante. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
J'ai d'honneur cru que c'était à moi qu'il en voulait. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il venait nous lire toute une tragédie.... (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Je te la cède. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
J'avais pourtant un assez joli médiateur de ce côté. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
De grâce point de conseils. (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Ne crains rien : je suis d'un guignon décidé.... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Le Roi de carreau.... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Pour revenir au petit Damon, il s'est avisé de prendre de l'humeur, je ne me souviens plus sur quoi, et tout en grondant il nous a débarrassées de sa personne et de son ouvrage. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Le dénouement n'est pas malheureux. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Est-ce qu'on fait de ces espèces-là sa société ? (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il est des Gens de Lettres d'un vrai mérite avec qui l'on se fait honneur d'être lié ; mais pour ceux ci, on les reçoit quelquefois le matin, pour leur commander une chanson, ou bavarder pendant que l'on s'habille. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Ou, le soir, oui le soir, on en rassemble une couple : on les excite, on les irrite l'un contre l'autre ; alors ils s'attaquent, ils s'accablent d'épigrammes, s'injurient, se déchirent : cela est plaisant, divin. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Tenez, cela ressemble assez aux combats de coqs que l'on donne à Londres, ou sur nos navires. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
C'est un cadeau dont je veux vous régaler. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il est vrai qu'il en résulte le petit désagrément de les saluer le lendemain en Public, mais on a ri et cela console. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il est affreux de ne pouvoir jouer une seule fois. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Madame, à la vérité, n'est pas heureuse. (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
Mais vous me ressemblez : vous êtes trop prudente. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Ce matin, cependant, j'ai pense avoir ce qui s'appelle une affaire. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Toujours des aventures. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Je veux pourtant le gronder. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Ce maraud-là me fera quelque jour une scène. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il s'est avisé de couper un triste berlingot, dans le fond duquel s'enterrait je ne sais quel personnage. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Mon homme s'est fâché, a baissé sa glace, a prétendu que je devais connaître sa livrée, ses armes. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Ma foi, moi, je ne connais guère que celles du Roi et les miennes. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Je descends de ma voiture ; il m'imite ; on s'échauffe, les valets se battent, le peuple accourt, et mon hibou tout essoufflé, tout murmurant, est remonté dans sa cage en m'annonçant qu'il s'allait plaindre... (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Mais cette affaire, Monsieur, pourrait devenir sérieuse : il serait de la prudence de prévenir... (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
Vous verrez qu'on ne pourra plus courir Paris sans avoir le blason dans sa poche. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Je sais à présent à quoi m'en tenir sur le compte de mon rival. (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
Mais à quoi tuez-vous donc le temps ? (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Cela prouve bien qu'il y a longtemps que je ne vous ai donné de bons exemples, que je n'ai mis la main à l'ouvrage. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Oui ; il vous sied bien de parler d'ouvrage ! (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Vous vous donnez les airs de m'emporter un rang de falbala, sous prétexte d'y travailler. (Acte 1, scène 12, ISM?NE)
Aussi fais-je : mais peu vous importe, pourvu que vous grondiez, et que vous fassiez aux gens une petite moue, que vous savez bien qui vous rend plus charmante encore... (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Tenez, vous ne ménagez point vos amis ; c'est votre défaut, Ism7ne : Eh ! (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Bien, je vous jure que je n'ai que votre falbala dans la tête, que je m'en occupe sérieusement. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Vous surpassez la maîtresse en beauté, je ne me pique pas d'avoir toute la célébrité de l'amant : mais au moins suis-je jaloux de l'égaler en complaisance comme en courage. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Si je vous prouvais que je n'ai cessé ce matin de travailler à votre ouvrage en raisonnant avec mon avocat, que je le porte toujours sur moi... (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Donnez-moi Spadille. (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Votre petite incrédulité mérite d'être confondue. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Non ce n'est pas cela ; ce sont les jarretières de Lise, les noeuds de Chloë.... (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Comment un étui, des ciseaux, des aiguilles ! (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
En vérité, Monsieur_le_Marquis, vous êtes très aimable : mais vous pourriez attendre la fin de la partie ; on ne peut s'occuper de son jeu, et vous écouter. (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
De l'humeur ! (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Je vais, pendant que vous finirez, m'amuser à cette tapisserie. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Mais, diable ! (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Dussiez-vous m'en vouloir encore, j'oubliais précisément ce que je suis venu tout exprès pour vous dire. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Comment donc ?... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
C'est à vous à parler, Cidalise. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Vous connaissez bien le Comte_d'Orvigni ? (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Nous en sommes aux tours doubles. (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Je demande.... (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Il s'est avisé d'expirer subitement, hier au soir. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Vous me désolez... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Voilà mon Roi, deux fiches. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Cela dérange beaucoup le souper qu'il devait nous donner. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il était votre intime ami, Madame. (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
C'est à vous à parler, Cidalise. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Il n'a pas eu le temps de mettre le moindre ordre dans ses affaires. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Je le jouerai sans prendre... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
C'est en coeur, Mesdames. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Mais que ne fait-elle des démarches ? (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Sans doute... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Spadille... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Il m'a rendu de très grands services... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Valet, Dame et Roi de coeur. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Nous lui avons conseillé de prendre un parti dans cette affaire. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Doucement, j'ai baste et encore une main. (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Il laisse de petits enfants... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Il me revient encore deux fiches. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Madame, votre serin vient de s'échapper. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
En vérité, ma bonne, notre cher Araminte est d'un ridicule rare, avec sa passion pour les animaux. (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
On ne peut douter que cet oiseau ne lui soit cher, puisqu'elle lui sacrifie les suites d'une partie dont la mort d'un de ses amis n'a pu la distraire. (Acte 1, scène 13, LISIDOR)
Si vous l'aviez vue, comme moi, à table ; entourée de chats, de chiens, de singes, de catacouas, elle les baise, les fait impitoyablement baiser à la ronde, partage avec eux son assiette.... (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Mais aussi est-ce un petit plaisir dont elle ne régale que ses plus intimes amis. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Il est heureux pour vous, Monsieur, d'être de ce nombre. (Acte 1, scène 13, LISIDOR)
Quittons ce cercle d'étourdis, et ne songeons qu'à ménager la bonne volonté du Baron, et le coeur de Lucile. (Acte 1, scène 13, LISIDOR)
On m'a dit qu'il se donnait les airs d'être mon rival : par exemple, voilà de ces choses auxquelles je ne saurais m'accoutumer. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Prétends-tu t'enterrer ici jusqu'au souper ? (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
Si nous faisions un tour de Boulevard. (Acte 1, scène 13, ISM?NE)
Cela n'est guère décent que la nuit : on court les parades, les spectacles. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Ils sont divins, étonnants : moi, en honneur, c'est le seul spectacle qui m'amuse. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
De bonne foi, Marquis, comment conduisez-vous la grande Comtesse ? (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
C'est la plus exigeante de toutes les prudes : il faudrait toujours être là, ne la pas quitter d'une minute. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Vous badinez. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Non, Madame a la manie d'être épousée. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Mais elle est femme de qualité, d'un âge très convenable ; et il faut que vous aimiez bien éperdument votre petite bourgeoise de Lucile pour la préférer. (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
Moi de l'Amour, des Passions ! (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Prenez garde que Lucile est toute charmante, un vrai bijou ; oui, c'est précisément ce qu'il me faut : point d'esprit, peu de figure ; cela ne marquera point trop dans le monde, et ses soixante mille livres de rente.... (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Que de chevaux, de chiens, de valets ! (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Vous n'y pensez pas vous-même, si c'est l'intérêt qui vous conduit. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Non pas absolument, vous imaginez bien que je ne calcule guère, moi : mais en vérité, la vie que je mène m'accable ; la multiplicité des aventures m'excède. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Savez-vous, Mesdames, qu'il faudrait être de fer pour résister aux fatigues de vous faire sa cour ? (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Toujours des assiduités, des soins, des rendez vous, c'est à ne pas finir. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Du moins, quand on est marié, on se tranquillise, on demeure chez soi, on y reçoit ses amis dans sa robe de chambre, on s'y fait soigner par sa femme. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
C'est une raison de plus pour retourner à la Comtesse ; elle est d'un âge convenable, et sans vous mésallier, vous jouiriez alors d'une fortune qui surpasse de beaucoup celle de Lucile. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Je ne me suis brouillé qu'après avoir pris là-dessus les informations les plus exactes. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
C'est vous-même qui, je crois, êtes le seul dans Paris à ignorer que, depuis votre rupture, elle est devenue l'unique héritière de son oncle le Commandeur. (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
Et qu'elle joint à présent à la réputation de jolie femme, celle de femme très opulente. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Aussi le petit Chevalier lui fait-il assidûment sa cour. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Écoutez donc, Mesdames, un moment : ceci mérite toute mon attention. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Le petit Chevalier me voudrait ravir la Comtesse ! (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Ce que vous m'apprenez change beaucoup mes vues ; et tout bonnement, je serais tenté de rendre Lucile à son robin. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Moi, j'aime à faire des heureux. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Parbleu je lui apprendrai à mieux choisir ses moments. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Allons ; allons, j'y vais mettre ordre, et vous prouver que je sais soutenir mes droits. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Comme vous dites, la Comtesse est jolie femme ; elle mérite toutes sortes d'égards. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Allons, il est de bonne heure, mon équipage m'attend, je vole chez elle. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Tâchez d'arranger tout cela avec Araminte : Elle est minutieuse, elle boudera. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Ces Bourgeoises se formalisent de la plus petite chose : voyez, calmez-là. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Lisidor est un galant homme ; je ne serai même pas fâché qu'il m'ait quelque obligation. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Pardon, mille fois pardon, si je vous quitte. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
J'en suis honteux, désespéré. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Mais vous n'ignorez pas que je suis le premier à plaindre, puisque je vous laisse en partant et tous mes regrets et mon coeur. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
En effet, on appelle cela savoir prendre son parti. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Les malheurs se succèdent : Lisidor et le Baron me suivent. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Je suis persécutée de tous les côtés... (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Mais où donc est le Marquis ? (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Il est allé reprendre les fers de sa belle Comtesse, qui vient d'hériter. (Acte 1, scène 14, ISMÈNE)
Nous t'expliquerons cela plus en détail : mais dans ce moment-ci, ce que tu as de mieux à faire est de pourvoir ta fille, et de ne plus penser au plus étourdi et au plus inconséquent de tous les hommes. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Çà, ma chère Araminte ; voici le moment décisif. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Je viens vous demander Lucile pour Monsieur Lisidor. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Elle l'aime, il le mérité ; et je vous déclare que je me brouille à jamais... (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Vous arrivez très à propos, Monsieur ; j'avais à vous dire qu'il ne tient plus qu'à vous d'être mon gendre. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Qu'entends je ? (Acte 1, scène 15, LISIDOR)
De grâce, mon cher Baron, ne m'obligez point à rougir à vos yeux de ma ridicule prévention en sa faveur. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Il m'a rendu service en m'apprenant ce que je devais penser de tous les gens de son espèce. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Soyez heureux, Lisidor. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Vous, mes bonnes amies, obligez-moi de ne me parler jamais de cette aventure. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Vous, Baron, après le souper, je vous demande un moment de conversation. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Vous verrez que mes vues peuvent sympathiser avec les vôtres, et que tout aveuglé que vous croyez mon coeur par le tourbillon du monde, il peut encore être éclairé par les conseils d'un homme estimable. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Je n'en doutai jamais, ma chère Araminte ; je crois vous deviner, et j'en suis enchanté ! (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Oui, j'ai aussi mes idées. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Assurons le bonheur de votre fille. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Songeons au nôtre, et terminons par un arrangement solide et raisonnable, tous ces petits événements, qui sont le vrai tableau d'une soirée à la mode. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Que d'efforts il faut pour vous plaire ! v.16 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Quand j'osai découvrir ma flamme, v.18 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
J'attendais un sort plus heureux. v.19 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Amour dans ses bras tu reposes ; v.22 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
De son teint tu peins la blancheur. v.23 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Je t'ai vu sur son sein de roses ; v.24 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Je te cherche encor dans son coeur. v.25 (Acte 1, scène 16, LE BARON)

LES PHILOSOPHES DE BOIS (1760)

Ne doutez point, mon cher Monsieur Sapin v.3 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
Mais de crainte qu'il n'effarouche, v.3 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
L'esprit du vulgaire idiot, v.4 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Il faut l'envelopper d'un style inextricable. v.5 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Je le trouve admirable. v.7 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Et croyez qu'à mon tour je vous le rendrai bien. v.9 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
C'est très bien dit v.10 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Il est bien doux, Monsieur Sapin, v.11 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
De s'entre-passer la louange. v.12 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Contre elle j'ai beau me raidir ; v.13 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Et quoique bois coupé, je me sens reverdir. v.16 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
C'est vous qui de l'erreur avez levé les voiles, v.17 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Des fruits de vos travaux l'univers est rempli v.18 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
Enfin sans vous, en plein midi, v.19 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
On n'aurait vu que des étoiles. v.29 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
Vous êtes en savoir un autre Depostère v.22 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
Et c'est avec raison que chacun dit de vous, v.23 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Nous avons d'autres compagnons v.25 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Qui comme autant d'étais soutiendront notre gloire ? v.26 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
Dans les annales de l'histoire. v.28 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
Il n'est point de génie et pas même d'auteurs. v.30 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
Que Dûchesne en savoir est bien un vrai problème ! v.31 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Quelle charpente il vous a dans l'esprit ! v.32 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Comme il dit tout ce qu'on a dit : v.33 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Et que solidement il bâtit un système. v.34 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Il n'en démors jamais, et c'est ce que j'en aime, v.35 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Quand il a dit un mot, ce seul mot il suffit. v.36 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
En dispute avec lui, gardez de passer outre : v.37 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
C'est vouloir vous heurter de front contre une poutre. v.38 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAPIN)
Pour Dusaule, il est souple, et facile à plier, v.39 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
Il manque de raideur : il faudra l'étayer. v.40 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Nous lui devons appui ; car c'est notre confrère. v.41 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Est-il déjà dans le mystère ? v.45 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-SAPIN)
Là ; rendez-moi la chose claire. v.48 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Entendra-t-il notre jargon ? v.49 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
J'ai vu plus fins que moi qui ne l'entendait guère. v.50 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Non. Mais je voudrais l'être ; et c'est là ma marotte. v.52 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Il est du bois dont on les fait. v.53 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Ou du bois dont on les fagotte. v.54 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Mais il faudrait connaître tes talents. v.55 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Dis-nous : dis nous quel est ton savoir faire ? v.56 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Je suis de ce côté semblable à bien des gens, v.57 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Un homme qui n'ait point d'autre esprit que le nôtre : v.60 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Que nous t'en donnerons ! v.61 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Me bailler de l'esprit, à moi pauvre animal ? v.63 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Quand vous n'engagez rien du vôtre. v.65 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
De ton aveu, tu n'es qu'un ignorant. v.68 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-SAPIN)
Nous allons te faire pédant. v.69 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAPIN)
Vous n'aurez pas grand changement à faire. v.70 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
J'ai de bonnes raisons pour ne agir ainsi ; v.73 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Croyez que j'entends la rubrique. v.74 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Vous savez qu'un marchand qui cherche son profit v.75 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Doit achalander ses étoffes ; v.76 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Au lieu de la Pratique autrefois en crédit, v.78 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Je prends celle des philosophes ; v.79 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Car elle fait bien plus de bruit. v.80 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
À tout ce qui vient d'eux rend un aveugle hommage, v.83 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Et surtout, ne va pas admirant nos écrits, v.84 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
T'engourdir, et ronfler à la première page. v.85 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Aucun de vos Écrits si sublime qu'il soit, v.86 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Ne m'endormira, je vous le jure ; v.87 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Eh ! c'est par cet endroit v.88 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Que ta gloire en devient plus sûre ; v.89 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Car du moins les censeurs ne t'accuseront pas v.90 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
D'avoir pillé tout ce que tu diras. v.91 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Ce n'est point le temps de dormir ; v.92 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Il est bon de t'en prévenir. v.94 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
On te maltraitera de propos, à coup sûr. v.96 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
J'ai le tympan de l'oreille assez dur ; v.97 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Là-dessus je suis à l'épreuve. v.98 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Le malheur n'est pas grand ; v.99 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Je me vengerai par des Quand. v.100 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Oui-da, cette formule apprête assez à rire, v.101 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Pour prêter a l'Auteur un nouveau ridicule ? v.106 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-SAPIN)
Sans doute nous pouvons employer tour à tour v.107 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Des car, des si, des mais, des quoi, des pour. v.108 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Le plus ou le moins des talents v.111 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Nous est indifférent chez celui qui postule ; v.112 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Quand ils n'ont point trop de scrupule. v.114 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Mais on m'a dit qu'il faut avoir v.115 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Pour entrer dans la troupe un grand fonds de savoir. v.116 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Rien moins : ce serait duperie. v.117 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-SAPIN)
Eh ! Que faut-il donc, je vous prie. v.118 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Il s'agit seulement d'accoupler de grands mots v.119 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-SAPIN)
Et que soi-même n'entend guère. v.122 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAPIN)
En ce cas je prends sur moi l'affaire, v.124 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
De laisser tout à l'abandon ? v.127 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Je gagerais qu'il est avec quelque tendron, v.128 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Il s'amuse sans vergogne à vider un flacon ; v.130 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Nous verrons s'il ne tient qu'à lamper du Bourgogne : v.132 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Je vais mettre en entrant le feu dans la maison; v.133 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Que le ressentiment de Madame Gigogne v.135 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Est plus à redouter que celui de Junon. v.136 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Vous vous donnez donc du bon temps, v.138 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Vous contentez donc votre humeur libertine ! v.139 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Vous me laissez grosse de quatre enfants; v.140 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Et ne doit point songer aux autres. v.145 (Acte 1, scène 4, POLICHINELLE)
Comment, maraud, n'es-tu pas mon mari ? v.146 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Me dois-tu pas prendre soin du ménage ? v.147 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Le sage ne prend nul souci; v.148 (Acte 1, scène 4, POLICHINELLE)
Eh ! Quoi ! Les noeuds du mariage... v.150 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Fi donc ! Les préjugés, Madame, où vous voilà, v.151 (Acte 1, scène 4, POLICHINELLE)
Ne sont que pour les gens de la plus mince sorte. v.152 (Acte 1, scène 4, POLICHINELLE)
Eh ! Depuis quand sais-tu ces belles choses-là ? v.153 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Depuis que je suis philosophe. v.154 (Acte 1, scène 4, POLICHINELLE)
Je vais aussi sur ce pied là; v.157 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
M'initier dans le mystère ; v.158 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
La voilà donc philosophesse ! v.161 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Je verrai chez nous abonder la richesse. v.165 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Allons, je veux de mon côté v.166 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
De ma nouvelle qualité, v.168 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Il faut que je sois un grand chien. v.170 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Où sont-ils ces Docteurs tout remplis d'importance ; v.171 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Dont j'ai consulté la science, v.172 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Ce sont eux cependant : c'est la belle morale, v.174 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
De tous ces conseillers de balle, v.175 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Qui m'attire aujourd'hui ce désastre affligeant. v.176 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Je voudrais bien tenir quelqu'un de leur caballe : v.177 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Impertinent ! Et voilà pour t"apprendre. v.182 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Me dire une injure. Un philosophe, moi ? v.183 (Acte 1, scène 7, GILLE)
J'aimerai mieux mille fois m'aller pendre : v.184 (Acte 1, scène 7, GILLE)
C'est bien dit ; touche là. v.186 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
D'accord. Je veux t'apprendre v.186 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Ça lui formait l'esprit ; oh ! Rien n'était plus drôle. v.190 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Qu'enfin, deux mois après la masque m'a battu. v.192 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Et j'appréhendais ; je te jure, v.194 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Quelque accident pour toi bien plus fâcheux. v.195 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Que veux-tu donc de pis ? v.196 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Que Gille des maris n'est pas leplus chanceux. v.197 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Ta femme est femme et de plus philosophe. v.198 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Je leur ferai bien voir de quel bois je me chauffe. v.199 (Acte 1, scène 7, GILLE)
T'auraient-ils dont aussi conseillé ? v.204 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Très propre à réjouir l'odorat et la vue, v.206 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Son parfum s'étendait aux deux bouts de la rue ; v.207 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
De quoi satisfaire mon goût. v.209 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Ah ! J'ignorais qu'il dut me coûter tant de larmes ; v.210 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Avec avidité je parcourrais ses charmes ; v.211 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Qui par malheur servait d'enveloppe au fromage, v.213 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
J'y lus les Maximes d'un Sage v.214 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Que les soins pour autrui sont des soins importuns ; v.217 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Que l'intérêt peut tout ; que l'amour de son être v.218 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
À tout mortel doit se faire connaître ; v.219 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Ou tout du moins le devraient être v.221 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Séduit par un faux argument,J v.222 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
J'écoutai, je suivis un conseil imprudent v.224 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Tout ceci pour ton dos ne me dit rien de bon : v.226 (Acte 1, scène 7, GILLE)
J'entrevois aisément la fin de l'aventure, v.227 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Ton maître t'a rossé de bonne façon. v.228 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Mais oui, d'un frais battu tu portes t'encolure... v.231 (Acte 1, scène 7, GILLE)
D'un philosophe. v.233 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Frappe vite, te dis-je, et surtout fais en sorte v.235 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Hélas ! Hé ! Doucement. v.238 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Nous demandons un sage. v.239 (Acte 1, scène 8, GILLE)
Messieurs, point de courroux. v.241 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Que veulent dire je vous prie v.242 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Ces compliments ? Quoi donc ? Êtes-vous fous ? v.243 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Nous déclarons la guerre à la Philosophie. v.244 (Acte 1, scène 8, GILLE)
Écoutez, mes amis, je ne suis pas trop doux, v.245 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Est-ce donc elle ? Oui ; mais par quel caprice ? v.251 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-SAPIN)
Dame Gigogne, eh ! Quoi ? Vous moquez-vous des gens ? v.252 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR SAPIN)
Mais, cette femme là n'est pas dans son vrai sens. v.253 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
« Pour la Philosophie un goût à qui tout cède, v.255 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
M'a fait choisir exprès l'état de quadrupède : v.256 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Du moins ; si mon exemple a de quoi le tenter.» v.258 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Je n'approuve point cette mode. v.259 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Croyez que cette marche est bien la plus commode. v.260 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
« L'homme s'est fait esclave en se donnant des lois, v.261 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Et tout n'irait que mieux s'il vivait dans les bois. v.262 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
À nous voir tous rentrer dans l'état de nature. » v.264 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Où diantre a-t-elle pris ces gentillesses-là ? v.265 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-SAPIN)
Un livre ! Et mais, oui-dà. v.267 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
L'idée est assez bonne ; et je prétends la suivre. v.268 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Un instant. Attendez-moi là. v.269 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Au secours, mes amis! Je crains de me livrer v.271 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
Au Dieu qui daigne m'inspirer, v.272 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Qu'est-ce donc ? v.278 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
À qui tu tiendras de Père de famille. v.279 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
C'était bien assez d'un, pourquoi m'en donner quatre ? v.281 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Ne sais-tu pas mon cher, qu'après le dénouement; v.283 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
(Car mon second accouchement v.284 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
En est un bien complet et de la bonne espèce...) v.285 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Peut-on mieux l'amener ; dis ! Le voilà tout à fait. v.289 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
Il faut lui rendre grâce encore de sa largesse ; v.290 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
La coquine est féconde en tout, même en raisons. v.291 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Allons servons-nous donc de ces petits fripons ; v.292 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Mais foin de la philosophie, v.293 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Foin de celui qui l'injurie, v.294 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Foin de tout écrivain qui crie, v.295 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Et qui dans ses écrits, décrie v.296 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Parlez-moi de mon cher ami, v.298 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
De mon féal et bon compère. v.299 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Car d'un bon compère l'appui v.301 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
À tout le monde est nécessaire ; v.302 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
C'est ce que je prouve aujourd'hui v.303 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Par des couplets à ma manière ; v.304 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Notre seul but est d'amuser v.310 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Si nos jeux ont de quoi vus plaire v.311 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Voir les philosophes de bois v.313 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Dans tous les cafés de la ville v.315 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Auteurs crottés, abbés blondins, v.316 (Acte 1, scène 11, TOUS)
D'une façon fort incivile v.317 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Font l'éloge de nos voisins ; v.318 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Il est chez nous plus d'un compère. v.322 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Elle était sans adorateur : v.326 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Un vieux chevalier la déterre, v.327 (Acte 1, scène 11, TOUS)
La promène en robe d'été ; v.328 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Lise avait besoin d'un compère. v.330 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Des auteurs bruyants se chamaillent, v.331 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Libelles volent des deux parts, v.332 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Rit bonnement de leurs écarts ; v.334 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Mais lui seul, dupe du mystère, v.335 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Prenant parti dans le combat, v.336 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Ne voit pas que dans leur débat, v.337 (Acte 1, scène 11, TOUS)
L'un à l'autre sert de Compère. v.338 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Il faut avoir bien de l'adresse, v.339 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Et je dois craindre que ma pièce v.341 (Acte 1, scène 11, TOUS)
N'ait pas votre applaudissement : v.342 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Car le suffrage du parterre v.343 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Ne s'accordent qu'aux bons auteurs v.344 (Acte 1, scène 11, TOUS)

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AJAX (1789)

Dieux ! C'est Hippodamas !... Pourquoi suis-tu Memnon ? v.1 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Pourquoi sortir sans moi des remparts d'Ilion ? v.2 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
J'ai frémi d'un départ conçu par l'imprudence. v.4 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Tu veux te perdre ; et moi, je veux t'accompagner. v.5 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Cesse de m'indigner. v.6 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Connais-tu ton audace ? v.8 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Réserve à d'autres temps ces efforts dangereux : v.9 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Jamais envers les Dieux Memnon ne fut impie. v.12 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Ne le sois pas non plus envers Hippodamas. v.13 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Aurai-je moins de maux, quand tu les connaîtras ? v.14 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Oui. Verse tes douleurs au sein d'un ami tendre : v.15 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Frémis de les entendre. v.16 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Ma blessure est profonde. v.17 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Il faut donc la soigner. v.17 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Memnon, sûr d'être aimé, pourrait-il bien connaître v.20 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
L'affreuse passion dont il ose parler ? v.21 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Détruits donc les récits qui m'ont trop su troubler. v.22 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
On dit même qu'aux yeux de la Grèce assemblée, v.24 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
La Reine, consentant à des noeuds criminels, v.25 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Doit consommer ma honte, et le suivre aux autels. v.26 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Memnon devait-il croire une telle imposture ? v.27 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Combattent dans mon coeur un funeste soupçon ? v.30 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Contre lui, contre moi, je fais de vains efforts, v.33 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Et j'endure un tourment pire que mille morts. v.34 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Cette nuit, du repos j'ai fait le sacrifice. v.36 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
J'ai voulu, dût la mort me couper les chemins, v.37 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Pénétrer dans ce camp, qui contient mes destins. v.38 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Tout semble succéder à mon audace altière. v.39 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
De nos murs, sans témoins, je franchis la barrière. v.40 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Oui, le Sort, de mes voeux, exauce la moitié : v.41 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
J'ai trompé tous les yeux, hors ceux de l'amitié. v.42 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
C'est un avis du Ciel, qui veut que tu m'écoutes : v.43 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Je t'aiderai, moi-même à lever tous tes doutes. v.44 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Vois ces rochers voisins, ombragés de cyprès : v.45 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
J'y connais des détours et des antres secrets. v.46 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
L'oeil plonge sur ce camp de l'un de ces asiles, v.47 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Où du grand Sarpédon sont les cendres tranquilles. v.48 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
De là nous pourrons voir ce qui se passe ici ; v.49 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Un seul poste franchi, je te réponds du reste. v.51 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Quelqu'un vient ; tout retard nous deviendrait funeste. v.52 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Tandis qu'un voile épais couvre encore les cieux, v.53 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Prenons par ce sentier ; et laisse faire aux Dieux. v.54 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Quand Memnon ne vit plus, tu condamnes mes larmes ! v.59 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Plaisirs, gloire, repos, tout est perdu pour moi. v.62 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Mais, Madame, un faux bruit vous abuse peut-être : v.63 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Memnon peut dissiper les regrets qu'il fit naître ; v.64 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Hersile, c'en est fait ; ma disgrâce est comblée : v.67 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Dans ce combat sanglant, où le fils de Thétis v.69 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vainqueur, a succombé sous le fer de Pâris ; v.70 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Où du barbare Ajax je devins prisonnière ; v.71 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Témoin infortuné de mon cruel destin, v.73 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Lever sur moi les yeux... les refermer soudain ! v.74 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et ton zèle aujourd'hui veut que la Renommée, v.75 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
M'ait, du bruit de sa mort, faussement alarmée ; v.76 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Que, privée à jamais du plaisir de le voir, v.77 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Crédule, je nourrisse un inutile espoir. v.78 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Eh bien ! Abandonnez cette douce espérance ; v.79 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Des Destins irrités accusez l'inclémence. v.80 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Légitime tribut aux cendres d'un Héros. v.82 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Auriez-vous oublié les devoirs d'une Reine ? v.84 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Qui d'une sexe orgueilleux font respecter vos lois. v.86 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Concevez des regrets dignes d'une Amazone ; v.88 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Je soutiendrai le jour dans cet espoir funeste ; v.92 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Et je ne sortirai de ces indignes fers, v.93 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Que pour venger ma honte aux yeux de l'Univers. v.94 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ah ! que faisais-je, Hersile, aux rives du Scamandre ? v.95 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
J'ai vu Memnon périr, et n'ai pu le défendre. v.96 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Où m'emportait ailleurs la fureur des combats ? v.97 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
L'impitoyable Ajax, si près de leur aurore, v.99 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
A moissonné les jours du Héros que j'adore ! v.100 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Tigre altéré de sang ! Quand pourra ma fureur v.101 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Éteindre dans le tien ta rage et ma douleur ? v.102 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Devez-vous espérer qu'il demeure tranquille, v.107 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Lui, qui de votre hymen... v.108 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Lui, m'y contraindre, Hersile ! v.108 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Avant qu'un tel lien nous assemble tous deux, v.109 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
La mort, la mort viendra me soustraire à ses feux. v.110 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Écoute ; et désormais connais-moi toute entière. v.111 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Sans armes, sans appui, sans espoir de retour, v.113 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je dépendais d'Ajax ; je flattai son amour. v.114 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Mais je lui vendis cher une espérance vaine ; v.115 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Tantôt d'un fier chagrin affectant la rigueur, v.117 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je détruis d'un seul mot son fragile bonheur ; v.118 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Tantôt d'un front serein recevant son hommage, v.119 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Pour l'éloigner de moi, je flatte son courage. v.120 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Deux lions furieux ravageaient Ténédos. v.121 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Les Héros, tu le sais, de Mycène et d'Argos, v.122 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Rebutés du péril, renonçaient à la gloire v.123 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Il va bientôt, rempli d'un superbe attente, v.127 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Déposer à mes pieds sa dépouille sanglante ; v.128 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Attester ma parole, et, d'un regard cruel, v.129 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Me prescrire la loi de le suivre à l'autel... v.130 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et moi, de ses projets je confondrai l'audace. v.131 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et, bravant le pouvoir d'un Vainqueur irrité, v.133 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ce superbe tyran, ce Courage indocile, v.135 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Cet Ajax indompté, tu le verras, Hersile, v.136 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Gémir dans les langueurs d'un éternel espoir. v.138 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ah ! Devez-vous penser qu'une aveugle tendresse v.139 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Le ramène toujours au piège qu'on lui dresse ? v.140 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
L'Amour a-t-il sans cesse un bandeau sur les yeux ? v.141 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
De vos projets sur vous renversant l'édifice, v.143 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
S'affranchir des rigueurs dont il fut le complice. v.144 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
L'imprudence, ou le temps, dévoilera votre art. v.145 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Il la verra trop tard. v.146 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Contre tout son dépit en secret me rassure. v.148 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
L'espoir qui l'a séduit, le trompera souvent : v.149 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ajax est dans le piège engagé trop avant. v.150 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je vais mettre à profit son indiscrète ivresse ; v.151 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
AJe veux plus loin encore amener sa tendresse. v.152 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Quoi donc ? À la terreur on me verrait céder ! v.153 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ah ! Je risquerais trop à ne rien hasarder. v.154 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Contre nous dans ce camp je vois ce qui se passe. v.155 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je sais qu'on vous redoute. v.156 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
On parle de complots, de sang prêt à couler, v.157 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
D'un oracle inhumain, qu'on craint de révéler. v.158 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
J'ignore quels forfaits Calchas médite, Hersile ; v.159 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Mais du sein de la tombe on interroge Achille. v.160 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Que dis-je ? De nos maux le triste enchaînement ; v.161 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Anténor vers les Grecs député vainement ; v.162 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
L'instant toujours lointain de notre délivrance ; v.163 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Le sombre ennui d'Atride, et son morne silence ; v.164 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ulysse enfin, cruel et perfide en tout temps : v.165 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je vois d'affreux revers... mais j'ose les attendre : v.167 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Le Sort peut me poursuivre, et non pas me surprendre. v.168 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Assurons-nous d'un Grec, pour mieux les perdre tous. v.170 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Jetons entre eux et lui des semences de haines : v.171 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Rendons et ma vengeance et sa chute certaines. v.172 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
L'Enfer même, l'Enfer seconde mes transports. v.173 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Pâris et les Destins l'ont forcé de descendre, v.175 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Que les malheurs des Grecs renaissent de sa cendre ! v.176 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Qu'elle excite des Chefs la jalouse fureur ; v.178 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et que ce même Ajax, du courroux qui m'anime, v.179 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Madame, un prompt succès devant vous me ramène, v.183 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Fier de vous obéir, j'ai traversé les flots : v.185 (Acte 1, scène 3, AJAX)
J'ai d'un fléau cruel délivré Ténédos. v.186 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Aux monstres indomptés dont elle a craint la rage, v.187 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Dans ce camp par mon ordre à ma suite amenés, v.189 (Acte 1, scène 3, AJAX)
A traîner votre char, je les ai destinés. v.190 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Vous savez quelle attente occupe ma tendresse : v.191 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Venez aux yeux des Grecs remplir votre promesse ; v.192 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Venez, vous soumettant à des liens plus doux, v.193 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Dans Ajax triomphant reconnaître un époux. v.194 (Acte 1, scène 3, AJAX)
J'ai promis, et mon âme a peine à s'en défendre ; v.195 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Tant d'épreuves, Seigneur, me pressent de me rendre : v.196 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Leur voix se fait entendre à mon coeur agité... v.197 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Et trouble un autre espoir, dont il s'était flatté. v.198 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Ainsi donc vainement j'ai cru vous satisfaire ; v.199 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Par d'éternels délais abusant mon ardeur... v.201 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Eh ! Quels délais nouveaux ai-je exigés, Seigneur ? v.202 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Vous êtes de mes jours arbitre souverain, v.205 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Et le sort des combats vous soumet mon destin. v.206 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Quelques voeux que d'Ajax forme la prisonnière, v.207 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Vous pouvez refuser d'écouter sa prière. v.208 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Je dois, je le sais trop, obéir au vainqueur. v.209 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Quels droits enfin croirais-je avoir sur votre coeur ? v.210 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Je suis votre captive ; et les Dieux... v.211 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Abusez sur mon coeur de ce fatal pouvoir. v.213 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Ingrate... au nom des Dieux, Madame, expliquez-vous. v.217 (Acte 1, scène 3, AJAX)
De votre haine en vain vous couvrez la moitié : v.221 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Je conçois tout l'excès de votre inimitié. v.222 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Content de vous servir, j'étais prêt à tout faire ; v.223 (Acte 1, scène 3, AJAX)
J'eusse immolé ma vie au désir de vous plaire ; v.224 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Et vous, ingénieuse à me désespérer, v.225 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Vous me parlez de voeux, qu'il me faut ignorer ! v.226 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Ce que vous désirez, vous n'osez m'en instruire ! v.227 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Sur mon coeur, dites-vous, vous n'avez plus d'empire ! v.228 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Penthésilée encor l'ose attendre de vous ; v.233 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Vous-même, en me l'offrant, en deviendrez jaloux. v.234 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Votre gloire, Seigneur, loin d'être ici blessée, v.235 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Au succès de mes voeux, est même intéressée. v.236 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Le compagnon d'Ajax a vu les sombres bords ; v.237 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Le redoutable Achille a passé chez les morts : v.238 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Illustre objet des voeux de la Grèce rivale. v.240 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
À quel autre qu'Ajax ces honneurs sont-ils dus ? v.241 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Qui doit les demander, quand Achille n'est plus ? v.242 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Briguez cette dépouille, et faites-en la vôtre. v.243 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Quel triomphe aujourd'hui nous attend l'un et l'autre ; v.244 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Vous, rival de vingt rois, de l'obtenir sur tous ; v.245 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Et moi, Seigneur, et moi, de la tenir de vous ! v.246 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Oui, je cède, Madame, au charme qui m'attire ; v.247 (Acte 1, scène 3, AJAX)
À votre volonté, sans doute, il faut souscrire ; v.248 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Et toujours différer l'instant de mon bonheur. v.250 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Vous êtes informé de ce qui peut me plaire, v.252 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Dieux !... Suis-je encore Ajax ?... Ai-je tant de faiblesse ? v.255 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Ah ! Si de sa raison mon âme était maîtresse ; v.256 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Quittez, quittez, Seigneur, un indigne esclavage ; v.260 (Acte 1, scène 4, ARCAS)
Vengez-vous, par l'oubli, de ses traîtres appas. v.261 (Acte 1, scène 4, ARCAS)
Privez-vous de la voir. v.262 (Acte 1, scène 4, ARCAS)
Il faut l'aimer toujours, et remplir mon destin. v.265 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Il faut... Mais cependant elle m'offre sa main. v.266 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Je ne suis point pour guide une apparence vaine, v.267 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Arrête ! Épargne au moins l'espoir qui m'a séduit. v.270 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Si de ce songe heureux mon âme est enivrée, v.271 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Ne m'est-il pas permis d'en chérir la durée ? v.272 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Qui, de mes sens troublés, peut faire le bonheur ?... v.274 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Mais parle ; qui t'a dit qu'un indigne artifice, v.275 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Comment justifier tes soupçons indiscrets ? v.277 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Qui t'a pu, de la Reine, apprendre les projets ? v.278 (Acte 1, scène 4, AJAX)
D'où les sais-tu ? Pourquoi la noircir de ce crime ? v.279 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Puisqu'il vous a déplu... v.282 (Acte 1, scène 4, ARCAS)
Parle-moi... de ce trouble, et de Penthésilée. v.284 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Ai-je donc en effet mérité son dépit ? v.285 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Ami, pour l'irriter, qu'ai-je fait, qu'ai-je dit ? v.286 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Elle me laisse encore assuré de lui plaire ? v.288 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Non, la Reine n'a point prétendu me braver ; v.289 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Par un dernier service elle veut m'éprouver. v.290 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Allons mettre à ses pieds la dépouille d'Achille. v.292 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Cet hommage éclatant séduira son orgueil ; v.293 (Acte 1, scène 4, AJAX)
De ses dédains, crois-moi, ce prix sera l'écueil. v.294 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Suis-moi... Mais crains, surtout, de me désabuser. v.298 (Acte 1, scène 4, AJAX)
D'où naît ce sombre ennui que vous faites paraître ? v.300 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
De quels chagrins nouveaux en secret agité, v.301 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Ne puis-je, au Chef des Grecs, offrir qu'un vain service ? v.303 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Agamemnon craint-il de consulter Ulysse ? v.304 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Je suis chef de vingt rois ; mais d'un titre si beau, v.305 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Croyez-vous que l'honneur balance le fardeau ? v.306 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
De son repos Atride a payé sa puissance. v.308 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Pour conserver le grade où le sort m'a porté, v.309 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Vous savez de quel sang l'orgueil l'a cimenté. v.310 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Encor, si d'un tel prix achetant cet Empire, v.311 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
J'étais maître en effet dans ce rang qu'on admire ! v.312 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Mais, dois-je l'avouer ? Le triste Agamemnon v.313 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Obéit à Calchas, et n'est Roi que de nom. v.314 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Qu'entends-je ? v.315 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Oppose à mes décrets les décrets éternels v.317 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Et renverse le trône à l'abri des autels. v.318 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Quoi ? Seigneur ! Un sujet, soigneux de vous déplaire, v.319 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Forme, de vous braver, le projet téméraire ! v.320 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Quel est donc l'attentat qu'il médite aujourd'hui ? v.321 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Dans ce combat cruel, où la parque ennemie v.323 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Du plus vaillant des Grecs osa trancher la vie, v.324 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Vain dédommagement d'Achille, qui n'est plus ! v.326 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Dix jours s'étaient passés depuis ce jour funeste. v.327 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
J'allais, d'Achille mort, honorer ce qui reste ; v.328 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
J'allais mander les chefs ; quand le Roi d'Ilion v.329 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
M'a fait, de ces captifs, proposer la rançon. v.330 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Je daigne y consentir : même, au nom de la Grèce, v.331 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Je cours, aux yeux des Grecs, la faire exécuter... v.333 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Et d'un respect forcé, colorant son audace : v.335 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
« Fils des Dieux, a-t-il dit, redoute leur menace ! v.336 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Le Ciel a disposé des captifs Phrygiens ; v.337 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Son courroux te défend de briser leurs liens. v.338 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Tout leur sang aujourd'hui coule au lieu d'hécatombe. » v.340 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Ou ce sceptre est armé d'un pouvoir superflu, v.342 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Ou, d'un juste courroux, apaisant le murmure, v.343 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Le vil sang du rebelle expira cette injure. v.344 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Et l'armée et les Dieux le protègent en vain. v.345 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Seigneur, puisse le Ciel détourner ce dessein ! v.346 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Il révère en Calchas, et les Dieux, et vous-même : v.348 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
C'est vous qui prononcez l'arrêt de son trépas. v.350 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Sa mort sera le prix de sa témérité : v.353 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Quoi ? Craindrai-je toujours les oracles d'un prêtre ? v.355 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Méconnaisse ma voix quand Calchas a parlé ? v.358 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
À cette indignité c'est trop longtemps descendre. v.359 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Croirez-vous ce qu'au Peuple il prétend faire entendre : v.360 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
« Que le sombre avenir se dévoile à ses yeux ; v.361 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Que lui seul est admis dans le Conseil des Dieux ; v.362 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Et que, de leurs décrets, heureux dépositaire, v.363 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Tout ce qu'il ose dire, il faut qu'on le révère ? » v.364 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Non. Je n'encense point, d'un culte aveugle épris, v.365 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
La superstition, objet de vos mépris. v.366 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Bravé ses foudres vains, suspendus sur nos têtes. v.368 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Je la bannis d'Ithaque ; et nos tristes autels v.369 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Ne furent plus souillés par le sang des mortels. v.370 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Je confondis l'orgueil et les fables des prêtres. v.371 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
L'indiscret interprète eut le destin des traîtres. v.372 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Le mensonge et l'erreur, de leur chute effrayés, v.373 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Idoles de la Crète, y furent renvoyés. v.374 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Mais, de mes longs travaux, je jouissais à peine, v.375 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Quand le peuple indocile, au sortir de sa chaîne, v.376 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Et de tous ses remords à la fois délivré, v.377 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Il fallut, à mon tour, appeler les prodiges, v.379 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Et le rendre à l'erreur, qui seule l'asservit. v.382 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Songez-y ; n'allez pas, ardent à vous détruire, v.383 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Eh ! Quel frein retiendra le soldat mutiné, v.385 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Ose accuser bientôt ma haine d'impuissance ; v.388 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Qu'un pouvoir étranger le dérobe à mes coups ; v.389 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Mais Calchas, en effet, prétend-il vous déplaire ? v.391 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Voyez quel est l'état où nous sommes réduits. v.393 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Du superbe Ilion les murs sont-ils détruits ? v.394 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Qu'ont servi ces vaisseaux dont la mer est couverte ? v.395 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Achille, sur ces bords, a rencontré sa perte. v.396 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Le courage des Grecs, par lui seul animé, v.397 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Dans la tombe, avec lui, semble être renfermé. v.398 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Une Scythe l'entraîne ; et son bras désormais v.401 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Ne se fait plus sentir qu'aux monstres des forêts. v.402 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Tout le reste du camp s'abandonne à la crainte. v.403 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Et tantôt, observant un silence profond, v.405 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Le soldat consterné regarde l'Hellespont. v.406 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Refusez-vous de voir par quels secrets desseins v.409 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Il demande le sang des prisonniers Troyens ? v.410 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Des deux Peuples rivaux, ressusciter la haine ; v.412 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Contraindre nos Soldats à n'espérer jamais, v.413 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Des Troyens outragés, de traités ni de paix. v.414 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
N'en doutez point, Seigneur, l'appareil qu'il apprête, v.415 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
De Troie, à vos désirs, assure la conquête. v.416 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Ce sang va devenir le signal des combats, v.417 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Pourriez-vous craindre encore, à vous même contraire, v.419 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
D'approuver, de Calchas, la rigueur salutaire ? v.420 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Le rivage d'Aulide, en un péril moins grand, v.421 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Il suffit ; de Calchas j'emploierai le service. v.423 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Prince ! À le condamner je n'ai plus d'intérêt : v.425 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Cependant, avant tout, prenez soin que l'armée, v.427 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
De nos desseins secrets, ne soit point informée ; v.428 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Et que, des prisonniers, l'espoir et le soutien, v.430 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Anténor, dès ce soir, retourne vers son maître. v.431 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Seigneur ! Priam sans doute a lieu d'être surpris. v.433 (Acte 2, scène 2, ANTÉNOR)
Des soupçons trop fondés ont ému les esprits. v.434 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Après tant de délais, que voulez-vous qu'on pense ? v.435 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Qui peut des Phrygiens retarder l'espérance ? v.436 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Quand je vins, des captifs, proposer la rançon, v.437 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Je reçus pour garant la foi d'Agamemnon. v.438 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Je sais trop qu'un grand Roi ne peut songer à feindre ; v.439 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Et ce n'est pas de vous que je prétends me plaindre. v.440 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Et tel m'écoute ici, que je pourrais confondre. v.443 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
On m'attaque, Seigneur ; c'est à moi de répondre. v.444 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
De quoi m'accuse-t-on ? De mon zèle pour vous ! v.445 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Pour qui l'a recherché, ce reproche est bien doux. v.446 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
De mes soins vigilants, Troie enfin se méfie ; v.447 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Prince ! De nos traités vous blâmez la lenteur ; v.449 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Ce délai vous irrite : appelez-m'en l'auteur. v.450 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Loin de désavouer un soupçon qui m'honore, v.451 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Lorsque envoyé vers nous des remparts d'Ilion ; v.453 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Vous vîntes, des captifs, nous offrir la rançon, v.454 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
C'est moi, je l'avouerai ; moi, dont la prévoyance v.455 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Vous avait, de nos chefs, ôté la confiance. v.456 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Et si, de mes conseils, on eût fait plus de cas, v.458 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Si l'armée, à mes voeux, eût daigné condescendre, v.459 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
On vous eût renvoyé sans vouloir vous entendre. v.460 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Eh ! Quels sont ces captifs que vous redemandiez ? v.461 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
L'élite des Troyens et de leurs alliés ! v.462 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Cinq enfants de Priam, l'espoir de la Phrygie ! v.463 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Une Reine, l'amour et l'effroi de l'Asie ! v.464 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Leur liberté, Seigneur, vous-même en conviendrez, v.465 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Est sans doute au dessus du prix que vous offrez ; v.466 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Et, pour m'expliquer mieux, quand on tient de tels gages, v.467 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
La politique veut qu'on les garde en otages. v.468 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Ô Ciel ! Ce que j'entends se peut-il concevoir ? v.469 (Acte 2, scène 2, ANTÉNOR)
Des Rois à qui le Ciel a remis son pouvoir, v.470 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Oseront-ils braver les droits et la justice ? v.471 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
Ces intérêts, Seigneur, exigent d'autres temps. v.473 (Acte 2, scène 2, AGAMEMNON)
Je dois donner ce jour à des soins importants. v.474 (Acte 2, scène 2, AGAMEMNON)
Les Grecs, d'Achille mort, vont disputer l'armure ; v.475 (Acte 2, scène 2, AGAMEMNON)
Trop de retardement vous tiendrait lieu d'injure : v.476 (Acte 2, scène 2, AGAMEMNON)
Je lui ferai savoir le sort des Prisonniers. v.478 (Acte 2, scène 2, AGAMEMNON)
Princes ! J'ai donc vers vous rempli mon ministère. v.479 (Acte 2, scène 2, ANTÉNOR)
Seigneur, les Chefs des Grecs portent ici leurs pas. v.481 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Venez, nobles Guerriers, vengeurs de Ménélas ! v.482 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Tessandre ; Diomède ; Adraste ; Idoménée ; v.483 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Sténèle, digne sang du fameux Capanée ; v.484 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Et vous, Roi d'Épidaure ; et vous, Roi de Samos ; v.485 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Et tout ce que la Grèce a d'illustres héros ! v.486 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
La mort nous a ravi celui dont le courage, v.487 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
De nos heureux succès, fut le plus sûr présage. v.488 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Les Dieux dont il sortait, l'enviaient aux mortels : v.489 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Il partage aujourd'hui leur gloire et leurs autels. v.490 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Gardons-nous de pleurer le vainqueur du Scamandre : v.491 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
L'encens est le tribut que l'on doit à sa cendre. v.492 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Son grand coeur nous défend de l'oser regretter ; v.493 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
À l'envi, cependant, célébrons sa mémoire ; v.495 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Autour de son tombeau, combattons pour sa gloire. v.496 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Que la force et l'adresse y disputent l'honneur : v.497 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Les armes du héros sont le prix du vainqueur ; v.498 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Demain la trêve expire, et les dangers renaissent. v.500 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Dans la lice, avec vous, je veux moi-même entrer. v.502 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Chef des Rois de la Grèce ! v.503 (Acte 2, scène 4, AJAX)
L'inestimable don qui lui fut proposé. v.506 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Fier de servir les Grecs sans nulle autre espérance, v.507 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Mais l'honneur que de vous il attend aujourd'hui, v.509 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Est digne enfin, Seigneur, et de vous et de lui. v.510 (Acte 2, scène 4, AJAX)
C'est l'armure d'Achille où prétend mon courage. v.511 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Je dédaigne l'éclat de tout autre avantage. v.512 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Le premier de mes voeux me dut être accordé : v.513 (Acte 2, scène 4, AJAX)
J'ai désiré ce prix, et je l'ai demandé. v.514 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Prince ! De mes regrets j'avouerai l'impuissance ; v.515 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Et quand le sort s'oppose à ma reconnaissance, v.516 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Je n'aurai point recours aux vains déguisements : v.517 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Tous nos chefs assemblés par mon ordre suprême, v.519 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Vont célébrer des jeux annoncés par moi-même : v.520 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Tous y portent l'espoir dont vous êtes épris ; v.521 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Et les armes d'Achille en sont le digne prix. v.522 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Mais remettre aux combats le sort de cette armure, v.523 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
À la valeur d'Ajax ce n'est point faire injure ; v.524 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Nul ne peut mieux que lui prétendre à cet honneur. v.526 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Écartez ces détours, dont j'entrevois la cause. v.527 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Je conçois quel obstacle, à mes désirs, s'oppose. v.528 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Votre coeur, contre moi, dès longtemps irrité, v.529 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Frémit au souvenir de ma noble fierté. v.530 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Que je vous disputai l'Empire de la Grèce, v.532 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Quand ses Rois, accourus aux bords de l'Eurotas, v.533 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Prétendirent venger l'affront de Ménélas. v.534 (Acte 2, scène 4, AJAX)
De là ce sombre accueil, ce front triste et sévère. v.535 (Acte 2, scène 4, AJAX)
D'un refus odieux, faites moins de mystère. v.536 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Loin d'être humilié par d'injustes mépris, v.537 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Je remonte à leur source, et je m'en applaudis. v.538 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Que d'autres, à leur gré, vous vendent leur suffrage ; v.539 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Ajax, à ses pareils, ne sait point rendre hommage : v.540 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Pourquoi me rappeler que votre altière audace v.543 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Osa jadis, en vain, me disputer ma place ? v.544 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Dans Sparte, votre égal ; ici, Chef de vingt Rois, v.545 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Ils me font oublier un discours qui m'outrage : v.547 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Je ne me souviens plus que de votre courage. v.548 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Si les armes d'Achille ont de quoi le tenter, v.549 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
À disputer ce prix aux Guerriers de la Grèce ; v.552 (Acte 2, scène 5, AJAX)
Eux qui, dans les horreurs de nos derniers combats, v.553 (Acte 2, scène 5, AJAX)
N'ont souvent fui la mort qu'à l'ombre de mon bras ?... v.554 (Acte 2, scène 5, AJAX)
Penthésilée attend l'effet de ma parole : v.556 (Acte 2, scène 5, AJAX)
Allons ; et, fallût-il le disputer aux Dieux, v.557 (Acte 2, scène 5, AJAX)
Hersile, mes regards te cherchaient dans la plaine. v.559 (Acte 3, scène 1, PENTHÉSILÉE)
Son bras, de ses rivaux, confondant l'espérance, v.563 (Acte 3, scène 1, PENTHÉSILÉE)
À peine la trompette éclatait dans les airs, v.565 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Et déjà commençaient les funèbres concerts. v.566 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Allaient, d'Achille mort, consacrer la mémoire, v.568 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Et disputer entre eux, dans les champs de l'honneur, v.569 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
L'armure du Héros, destinée au vainqueur. v.570 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Ulysse, Proténor, Adraste, Idoménée, v.571 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Brûlaient de signaler cette grande journée : v.572 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Et le bouillant Ajax, de m'obéir, jaloux, v.573 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Les mesurait des yeux, et les défiait tous. v.574 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Le dirai-je ? On lisait, sur son front inhumain, v.577 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
L'espoir injurieux de s'asservir ma main... v.578 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Combien l'effet, Hersile, est loin de son attente ! v.579 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Ce long amas d'honneurs et de succès divers, v.581 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Déjà l'obscure brigue ose noircir sa vie. v.583 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
J'ai vu dans tous les cours la douleur et l'envie. v.584 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Tous ces mêmes guerriers dont son bras est l'appui : v.586 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Le jaloux Ménélas ; le fougueux Diomède ; v.587 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Ulysse dont la haine a perdu Palamède. v.588 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Qu'Ajax triomphe, Hersile, à leurs yeux éperdus : v.589 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Conçois, de tous les Grecs, quel sera le murmure v.591 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Quand d'Achille, à mes pieds, Ajax mettra l'armure. v.592 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Peins-toi ce nouveau crime indignant ses rivaux, v.593 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Et déjà la Discorde agitant ses flambeaux. v.594 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
C'est parmi ces fureurs, c'est du sein de ces haines, v.595 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Que va luire l'instant qui doit briser nos chaînes. v.596 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Grâce au Ciel ! J'entrevois la fin de nos malheurs ; v.597 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Et la Grèce, aux Troyens, va donner des vengeurs. v.598 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Anténor cependant devait ici se rendre ; v.599 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
De la plaine à l'instant j'accourais pour l'entendre... v.600 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Toi, ne néglige rien ; va voir de qui le Sort, v.601 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Dans ce combat fatal, couronnera l'effort. v.602 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Mais quoi ? N'entends-je pas le cri de la Victoire ? v.603 (Acte 3, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Le fils de Télamon triomphe en ce moment. v.605 (Acte 3, scène 2, PENTH?SIL?E)
C'est lui... Dieux ! Sur son front, quel triste abattement ! v.606 (Acte 3, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ô Reine ! En frémissant, apprenez ma disgrâce. v.607 (Acte 3, scène 3, AJAX)
La Fortune envieuse a trahi mon audace. v.608 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Les Dieux n'ont pas permis qu'Ajax pût, devant vous, v.609 (Acte 3, scène 3, AJAX)
S'offrir, couvert du prix dont vos yeux sont jaloux. v.610 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Un seul de cent rivaux ; ô trop sensible injure ! v.611 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Un seul, à mes efforts, vient d'enlever l'armure. v.612 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Du moins vaillant des Grecs, d'un guerrier sans honneur, v.613 (Acte 3, scène 3, AJAX)
L'absence du péril a ranimé l'ardeur. v.614 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Ulysse, de la ruse, a saisi l'avantage ; v.615 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Et l'adresse aujourd'hui triomphe du courage. v.616 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Non que, d'un plein succès, son effort soit suivi ; v.617 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Mais les Dieux entre nous partagent la victoire ; v.619 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Et je me vois contraint de lui céder ma gloire, v.620 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Ou de lui disputer, dans le Conseil des Rois, v.621 (Acte 3, scène 3, AJAX)
La dépouille d'Achille, et le fruit des exploits. v.622 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Ô Ciel ! Qu'ai-je entendu ? Quel surprenant langage ! v.623 (Acte 3, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Ce jour a fait ma honte ; et mon zèle imprudent, v.625 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Dans le plus vil des Grecs, me donne un concurrent. v.626 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Daignez, daignez, Madame, affranchir ma promesse ; v.627 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Rougissez avec moi de l'affront qui me blesse. v.628 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Songez qu'un prix qu'Ulysse a pu me disputer, v.629 (Acte 3, scène 3, AJAX)
N'a plus rien dont l'éclat ait droit de me tenter. v.630 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Quoi ? Vous pourriez souffrir que ce faible adversaire v.631 (Acte 3, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Allez, Seigneur, allez dans le Conseil des Rois v.633 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Demander cette armure, et défendre vos droits. v.634 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Ah ! Donnez-moi, Madame, un plus digne rival, v.637 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Qui du moins, en valeur, puisse être mon égal. v.638 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Épargnez un outrage à ma gloire indignée... v.639 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Récompensez ma foi, trop longtemps dédaignée ; v.640 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Et gardez-vous de mettre un prix injurieux v.641 (Acte 3, scène 3, AJAX)
À cet espoir charmant d'un hymen glorieux. v.642 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Dans ces délais cruels, je ne saurais plus vivre. v.643 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Venez, aux yeux des Grecs, m'y jurer votre ardeur : v.645 (Acte 3, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Mais ce ne sont plus ceux que vous pouviez attendre ; v.647 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Votre coeur sur le mien n'a plus rien à prétendre. v.648 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
L'éclatant désaveu que je reçois de vous, v.649 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Me rend toute à ma gloire, ainsi qu'à mon courroux. v.650 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Vous faire le serment d'une immortelle haine. v.652 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
J'attesterai les Dieux de l'invincible horreur v.653 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
J'en avais fait le prix d'une illustre entreprise. v.656 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
J'en dus récompenser le plus grand des héros, v.657 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Le fils de Télamon, vainqueur de ses rivaux, v.658 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Le favori des Dieux, le successeur d'Achille ; v.659 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Et non l'amant timide à ma gloire inutile, v.660 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Qui semble craindre Ulysse, et n'ose m'obéir. v.662 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
N'attends plus rien de moi, traître, après ton parjure ! v.663 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Ce n'est plus à tes soins que je devrai l'armure ; v.664 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Celui qui, de mes mains, faisant tomber mes fers, v.669 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Abolira ma honte aux yeux de l'Univers. v.670 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Oubliez-vous, Madame, en tenant ce langage, v.671 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Qu'Ajax impunément ne souffre point d'outrage ? v.672 (Acte 3, scène 3, AJAX)
J'ai droit à votre main ; j'aime ; je suis vainqueur ; v.673 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Craignez mon désespoir, craignez vos injustices. v.675 (Acte 3, scène 3, AJAX)
C'est trop, c'est trop, cruelle, endurer vos caprices. v.676 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Puisque de vous servir je me suis fait la loi, v.677 (Acte 3, scène 3, AJAX)
N'espérez plus d'époux, ni de vengeur, que moi. v.678 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Non, non. N'attendez point qu'un autre vous délivre : v.679 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Cet honneur m'appartient ; cet espoir doit me suivre. v.680 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Quel obstacle, en effet, pourrait ne pas céder v.681 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Au désir de vous plaire et de vous posséder ? v.682 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Eh ! Quel autre mortel oserait y prétendre ? v.683 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Ajax doit seul pour vous, seul peut tout entreprendre. v.684 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Ce sont-là les seuls droits que j'ai sur votre coeur : v.685 (Acte 3, scène 3, AJAX)
N'en doutez point ; je vais, je cours vous satisfaire. v.687 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Fortune ! À tous mes voeux, Divinité contraire ; v.688 (Acte 3, scène 4, PENTHÉSILÉE)
Toi qui du Sort aveugle accomplis les décrets, v.689 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Jusqu'à quand prétends-tu traverser mes projets ? v.690 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Ne te lasses-tu point de tenter mon courage ? v.691 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Perdrai-je encor l'espoir dont se repaît ma rage ?... v.692 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Mais que dis-je ? Est-ce à moi d'accuser les Destins ? v.693 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Je viens de les soumettre à mes heureux desseins. v.694 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
À ton gré désormais fais pencher la balance ; v.696 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Si tu fais vaincre Ajax ; à trop de haine en butte, v.699 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
L'orgueil de son succès me répond de sa chute : v.700 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Ou si le choix des Grecs couronne son rival, v.701 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
De tous mes ennemis voici le jour fatal. v.702 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Déjà, dans tous les rangs, je vois la mort errante ; v.703 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Et les fureurs d'Ajax vont passer mon attente... v.704 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Anténor ne vient point ; qui peut le retarder ? v.705 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
C'est lui-même !... Que vois-je ? Il craint de m'aborder. v.706 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Ah, Prince ! Quel effroi semble ici vous surprendre ? v.707 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Je frémis des malheurs que je viens vous apprendre. v.708 (Acte 3, scène 5, ANTÉNOR)
Condamnés en secret par un arrêt barbare, v.712 (Acte 3, scène 5, ANTÉNOR)
Bientôt du coup mortel vont tous être frappés. v.714 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
Dieux ! v.715 (Acte 3, scène 5, PENTHÉSILÉE)
Un Prêtre inhumain vient d'ordonner la fête ; v.715 (Acte 3, scène 5, ANTÉNOR)
Un Grec, que j'épargnai dans nos derniers combats, v.717 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
M'a dévoilé l'abîme entrouvert sous vos pas. v.718 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
C'est de lui que je tiens ce secret redoutable. v.719 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
Ulysse ose appuyer ce complot détestable. v.720 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
Demain, la politique et la religion v.721 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
Cèlent du sang troyen leur coupable union. v.722 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
Et les foudres vengeurs suspendent leur justice ! v.723 (Acte 3, scène 5, PENTHÉSILÉE)
Madame, je suis seul : mais pour sauver vos jours, v.725 (Acte 3, scène 5, ANTÉNOR)
Ces jours dont Troie entière attendait son secours ; v.726 (Acte 3, scène 5, ANT?NOR)
Je vous entends, Seigneur ; épargnez-vous le reste. v.728 (Acte 3, scène 5, PENTHÉSILÉE)
Je rends grâce à vos soins, dont l'effort généreux v.729 (Acte 3, scène 5, PENTH?SIL?E)
S'offre à me garantir d'un destin rigoureux. v.730 (Acte 3, scène 5, PENTH?SIL?E)
Laissez trancher des jours qu'assiège trop d'envie. v.731 (Acte 3, scène 5, PENTH?SIL?E)
Je n'y vois aujourd'hui qu'un terme à mes douleurs. v.734 (Acte 3, scène 5, PENTH?SIL?E)
Notre sang va couler sur la tombe d'Achille : v.736 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Madame ! J'en sais un plus terrible pour vous. v.738 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Memnon, dis-tu ? Ciel ! Où tend ce langage ? v.739 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Reine, armez-vous de tout votre courage. v.740 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
L'époux dont votre amour a pleuré le trépas... v.741 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Il va périr sous le fer de Calchas. v.742 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Hersile ! Soutiens-moi ; la force m'abandonne !... v.743 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Mais comment croire, ô Dieux ! Ce récit qui m'étonne ? v.744 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Qui t'a dit qu'il respire, et qu'il soit en danger ? v.745 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Les fers dont à mes yeux on allait le charger. v.746 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Est-ce assez, Dieux cruels ?... Ah ! Prince magnanime ! v.747 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Vous que je vois gémir du malheur qui m'opprime, v.748 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Vous dont mon imprudence a refusé l'appui, v.749 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Dans sa route Hippodamas le guide ; v.751 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Sa marche avait trompé tous les Guerriers d'Atride ; v.752 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Mais au quartier d'Adraste à peine il s'est montré, v.754 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Soudain mille clameurs dans les airs retentissent. v.755 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
On l'entraîne ; j'accours à leurs cris redoublés : v.757 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Eh ! Qu'a-t-il dit ? v.758 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Prends pitié de mon trouble ; achève... Je frissonne ! v.759 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
N'importe, apprends-moi tout. v.760 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Jusque dans Ilion un récit imposteur v.761 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Vous dépeignit sensible aux feux de son vainqueur. v.762 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
En proie à ce dépit, dans l'erreur qui l'entraîne, v.763 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Qu'entends-je ? À cet affront je serais condamnée ! v.767 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Hersile, je mourrais de Memnon soupçonnée !... v.768 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Allons ; il faut de lui savoir mon attentat : v.769 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Il faut le voir. Viens, cours, guide-moi vers l'ingrat. v.770 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Le forcer d'en rougir, et mourir à sa vue. v.772 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Ô Reine ! À quels dangers courez-vous vous offrir ? v.773 (Acte 3, scène 6, ANTÉNOR)
De toutes parts ici la mort vous environne. v.775 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Fier de sauver vos jours, j'exposerai les miens : v.777 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Anténor ! Est-ce à moi que ce discours s'adresse ? v.779 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Moi, trahir à la fois ma gloire et ma tendresse ! v.780 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Abandonner Memnon aux rigueurs de son sort ; v.781 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Et me couvrir de honte en évitant la mort ! v.782 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Qui peut fuir le trépas, mérite peu de vivre : v.784 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Je veux, même aux autels, l'attendre et le braver. v.785 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Je veux avec Memnon me perdre ou me sauver. v.786 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Eh bien ! Hasardons tout : frappons qui nous menace. v.787 (Acte 3, scène 6, ANTÉNOR)
Le désespoir nous reste ; il suffit à l'audace. v.788 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
La nouvelle et l'horreur d'un sacrifice affreux. v.790 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Par de justes fureurs conjurons la tempête. v.791 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Troublons l'espoir des Grecs : renversons sur leur tête v.792 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Cet oracle sanglant de l'Enfer en courroux. v.793 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Ah ! Voilà les conseils que j'attendais de vous... v.794 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Mais, Prince ! Qu'espérer de cette audace altière ? v.795 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Triste fruit de nos soins ! v.797 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Appelons la prudence au secours du courage. v.800 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
C'est demain qu'à l'autel on doit nous immoler ; v.801 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Demain la trêve expire, et le sang doit couler : v.802 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Seul de nous, libre encor, fuyez ce lieu coupable. v.803 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Courez peindre aux Troyens le sort qui nous accable. v.804 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Qu'un peuple de guerriers sur vos pas soit conduit : v.805 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Armez leurs bras vengeurs dans l'ombre de la nuit. v.806 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Que mes cris soient pour eux le signal du carnage ; v.807 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Éclairant, de Calchas, les projets confondus, v.809 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Cherche le camp des Grecs, et ne le trouve plus ! v.810 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Je vois, je reconnais, j'entends Penthésilée : v.811 (Acte 3, scène 6, ANTÉNOR)
Je pars, et suis pour guide un présage si beau. v.813 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Rassurez nos amis dans cet effroi nouveau. v.814 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Des Troyens indignés je cours armer la haine. v.815 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
De retour en ces lieux, je brise votre chaîne ; v.816 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
J'assiège, dans leur camp, les Grecs épouvantés, v.817 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Et délivre à jamais ces bords ensanglantés. v.818 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
De Pergame à jamais assurez-vous l'estime. v.820 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Vont remplir l'Univers du bruit de vos exploits ! v.822 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
C'est moi-même, perfide. v.823 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
C'est ton époux vainqueur des cohortes d'Atride. v.824 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Il m'en coûte un ami ; trop brave Hippodamas, v.825 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
La Fortune a trahi les efforts de ton bras. v.826 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Plus malheureux que toi, resté dans la carrière, v.827 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Je vis, pour détester la céleste lumière. v.828 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Il n'en est plus pour toi, depuis ta trahison. v.830 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Le fils de Télamon v.833 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Me chasse de ton coeur, et remplace Memnon. v.834 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Tu sais si je t'adore. v.836 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Non ; je lis dans tes yeux, et j'y vois mon erreur. v.838 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Ah ! Prince ! À quel excès s'égare un grand courage ! v.839 (Acte 3, scène 7, ANTÉNOR)
Venez-vous donc ici détruire notre ouvrage ; v.840 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Et, complice du Ciel qui sévit contre nous, v.841 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Ajouter aux fléaux dont s'arme son courroux ? v.842 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Quel odieux soupçon troublait votre belle âme ! v.843 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
J'ai trop cru de vains bruits. v.844 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Vous doutiez de sa flamme ! v.844 (Acte 3, scène 7, ANTÉNOR)
Quand son zèle pour vous, quand son amour jamais v.845 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
A-t-il fait éclater de plus généreux traits ? v.846 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Je cours dans Ilion, par son ordre suprême, v.848 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Armer les Alliés que guide votre bras. v.849 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Venez les rappeler à de nouveaux combats. v.850 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
C'est moi qui vous conduits ; moi dont la foi certaine v.851 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Vous répond, en ce jour, de celle de la Reine. v.852 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Que tandis qu'Ajax seul est l'appui qu'elle espère, v.855 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Loin de souscrire aux voeux de ce Dieu tutélaire, v.856 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
La Reine, chaque jour, fidèle à l'outrager, v.857 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Irrite sa colère, afin de vous venger ? v.858 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Ô ! Par quel repentir, quels désaveux sincères, v.859 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Puis-je expier jamais des soupçons téméraires ! v.860 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Ton coeur me promet-il de les mettre en oubli ? v.861 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Conserve-les, ces jours, pour les couvrir de gloire. v.863 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Reparais en ces lieux suivi de la victoire. v.864 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
Reviens, tous, nous soustraire aux couteau de Calchas... v.866 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
Guidez-moi vers les murs que défendait Hector. v.870 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
L'Ombre de ce héros pour eux encor milite : v.871 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
De ses vaillants soldats courons armer l'élite. v.872 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Revenons avec eux ravir aux coups du sort v.873 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Mettons le camp des Grecs, mettons leur flotte en poudre v.875 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Et qu'ils soient, de l'éclair, avertis par la foudre. v.876 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Grands Dieux, inspirateurs de si nobles transports, v.877 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Dieux Troyens, secondez mes voeux et leurs efforts. v.878 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
Ajax, plus que jamais, me devient nécessaire : v.880 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
Voyons de ses fureurs quel fruit on peut tirer, v.881 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
Et de l'armure encor ce qu'il faut espérer. v.882 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
Qui de ces bois sacrés couvre la profondeur, v.884 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
On dit qu'ils méditaient une affreuse vengeance. v.886 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Le perfide Anténor, ce chef qui les conduit, v.887 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Pour fondre sur ce camp, n'attendait que la nuit. v.888 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
La prudence d'Ulysse a percé ces mystères. v.889 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Répandus dans ce bois, ses secrets émissaires v.890 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Lui-même il est allé surprendre ce parti. v.892 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Quelque temps, mais en vain, ils osent se défendre : v.893 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Accablés sous le nombre, et forcés de se rendre, v.894 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Ils sont tous dans nos fers. v.895 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Combien de fois son zèle a conservé la Grèce ! v.897 (Acte 4, scène 1, AGAMEMNON)
C'est un chef éclairé, dont l'active sagesse v.898 (Acte 4, scène 1, AGAMEMNON)
Est, dans les maux pressants qui menacent l'État, v.899 (Acte 4, scène 1, AGAMEMNON)
Ce qu'est le bras d'Ajax en un jour de combat. v.900 (Acte 4, scène 1, AGAMEMNON)
Venez, Princes, Guerriers, Juges de la victoire ! v.902 (Acte 4, scène 2, AGAMEMNON)
C'est à vous de fixer ce différent fameux v.903 (Acte 4, scène 2, AGAMEMNON)
Que le sort même a craint de décider entre eux. v.904 (Acte 4, scène 2, AGAMEMNON)
Au défaut du destin, soyez donc leurs arbitres ; v.906 (Acte 4, scène 2, AGAMEMNON)
Vous qui me réduisez à cet excès d'outrage, v.909 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Avant de m'écouter, contemplez ce rivage. v.910 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Sur quels bords êtes-vous ? Les efforts de mon bras, v.911 (Acte 4, scène 2, AJAX)
À vos regards, ô Grecs ! s'offrent à chaque pas. v.912 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Et dans ces mêmes lieux, témoins de mes services, v.913 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Vous ne rougissez pas de m'opposer Ulysse ? v.914 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Prêterez-vous l'oreille à ses discours frivoles ? v.917 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Sans doute il est aisé d'être brave en paroles. v.918 (Acte 4, scène 2, AJAX)
C'est un talent du faible, inconnu du guerrier. v.920 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Des sièges, des combats j'ai fait l'expérience. v.922 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ajax a combattu, nul de vous ne l'ignore ; v.925 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Mais que sait-on d'Ulysse, et qu'a-t-il fait encore ? v.926 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Qu'il parle ; et prouve enfin ces services rendus, v.927 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Quoi ? N'aura-t-il jamais, de sa gloire suprême, v.929 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Sur les armes d'Achille il pense avoir des droits : v.931 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Que dis-je ? Quel besoin d'insister davantage ? v.933 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Déjà de la dispute il a tout l'avantage. v.934 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Non, Grecs ! De ce débat, quel_que_soit le succès, v.935 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Eh ! De quel prix pour moi serait une victoire, v.937 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Dont Ulysse à vos yeux me dispute la gloire ? v.938 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ainsi, des deux côtés, mon opprobre est égal. v.939 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ô Grecs ! Si le courroux de la Parque sévère, v.941 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Libres du triste soin qui nous a rassemblés, v.943 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et par Achille encore au Scamandre appelés, v.944 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
À l'ombre de son bras, nous pourrions, sans alarmes, v.945 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Jouir de ses exploits, comme lui de ses armes. v.946 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Mais les Dieux pour jamais nous ôtent son appui. v.947 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Voici de ce Héros ce qui reste aujourd'hui : v.948 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Puisqu'Achille n'est plus... qui seul en était digne, v.950 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Que votre choix du moins ose justifier, v.951 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Quiconque désormais peut s'en croire héritier. v.952 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Qu'un prince, qu'un guerrier, dont l'heureux stratagème v.954 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Sut découvrir Achille, et, du sein du repos, v.955 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Sous les drapeaux de Mars, entraîna ce héros ? v.956 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Oui, Grecs, vous me devez tout ce qu'a fait Achille. v.957 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Son courage, sans moi, fût demeuré stérile. v.958 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Dans un loisir obscur, la craintive Thétis v.959 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
À la Cour de Scyros avait caché son fils. v.960 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Du sexe que feignit son adroite imposture, v.961 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et, d'un frivole amour, le charme séducteur, v.963 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Aux pieds d'une maîtresse, enchaînait ce vainqueur. v.964 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Sous l'habit d'une femme, il méconnaît Achille. v.966 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Lui, qui, par des soupirs indignes d'un héros, v.967 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Souille à nos yeux sa gloire, et trente ans de travaux ; v.968 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Charmant, jeune, adoré, pût soupirer sans crime. v.970 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
D'Achille cependant j'observais les regards. v.971 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
J'offre à ses pieds mes dons confusément épars. v.972 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Tandis qu'à ces objets la Cour est occupée, v.973 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Il s'écrie, il s'élance, il s'en arme soudain... v.975 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et moi, je le saisis de cette même main : v.976 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
« Suis-nous (lui dis-je alors), viens secourir la Grèce. v.977 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Fils des Dieux ! Est-il temps d'écouter la tendresse ? v.978 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
C'est à toi de venger le crime de Pâris : v.979 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et Bellone t'appelle aux bords du Simois. » v.980 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Me regarde, rougit, et court à la victoire. v.982 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Il traverse les mers, il surprend Ténédos, v.983 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
De là, chargé d'honneurs, et d'une immense proie, v.985 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Tel qu'un foudre vengeur, il paraît devant Troie. v.986 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Tout fuyait au seul nom d'Hector victorieux : v.987 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Achille immole Hector, et fait changer les Dieux. v.988 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ô Grecs ! Voilà mes droits, et voilà mes services. v.989 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Mais, contraint par moi seul, il partit de Scyros. v.992 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Sa gloire, ses lauriers, c'est de là qu'ils lui viennent. v.993 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Oui, Grecs ! Tels sont ses droits ; qui le sait mieux que lui ? v.995 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Eh ! Qu'a-t-il à citer, que les exploits d'autrui ? v.996 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Lui-même il en convient ; son bras a besoin d'aide : v.997 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Il lui faut, pour agir, Achille ou Diomède. v.998 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Pour moi, jaloux du prix qu'un vrai courage obtient, v.999 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Mais de quel front, grands Dieux ! Ose-t-il peindre Achille v.1001 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Languissant à Scyros dans un obscur asile ? v.1002 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Eh ! Peut-on sans surprise entendre ce discours v.1003 (Acte 4, scène 2, AJAX)
De ce même guerrier, qui, tremblant pour ses jours, v.1004 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Et qu'il fallut de force amener à Pergame ? v.1006 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ô Grecs ! Donnerez-vous ces traits, ce bouclier, v.1007 (Acte 4, scène 2, AJAX)
À celui d'entre vous qui s'arma le dernier ? v.1008 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Où, protégés du Ciel, et guidés par Hector, v.1011 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Les Troyens, dans leur choc, entraînèrent Nestor. v.1012 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Diomède indigné, le voit, retient ses pas, v.1015 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Cependant la Victoire, achevant son ravage, v.1017 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Pousse Hector dans nos rangs, immolés par sa rage. v.1018 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Et la foudre en éclats s'élançait de ses mains. v.1020 (Acte 4, scène 2, AJAX)
J'accours ; je trouve Ulysse abandonnant ses armes ; v.1021 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ulysse, dont les cris témoignaient les alarmes. v.1022 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Soudain je vole à lui, transporté de courroux, v.1023 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Frémissant de l'affront dont il nous couvrait tous. v.1024 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Je m'expose aux fureurs de la Parque homicide ; v.1025 (Acte 4, scène 2, AJAX)
J'écarte le trépas de sa tête timide ; v.1026 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Et devant lui j'élève un vaste bouclier, v.1027 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Dont le triple contour l'ombrageait tout entier. v.1028 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Délivré du péril, mais non pas de la crainte, v.1029 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ulysse, de cent traits, me voit braver l'atteinte. v.1030 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Fut, sous un poids énorme, à mes pieds renversé... v.1032 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ah, Grecs ! si cette Armure est le prix du courage, v.1033 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Qu'on nous ramène encor dans le champ du carnage. v.1034 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Qu'au milieu des Troyens soient portés à l'instant v.1035 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Et qu'à l'ombre du bras qui lui servit d'asile, v.1037 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Il m'ose disputer l'héritage d'Achille. v.1038 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Amis, Princes, Guerriers, qu'indigne un tel discours ! v.1039 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ne confondrez-vous point cet orgueil qui vous blesse ? v.1041 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Redevables de vaincre à ses généreux soins, v.1043 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Vous n'aurez, de ce siège, été que les témoins. v.1044 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ainsi c'est vainement qu'aux deux pôles du monde, v.1045 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
On vante votre gloire en triomphes féconde. v.1046 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Proténor, Mérion, Diomède et Nestor, v.1048 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et le second Ajax, si brave et plus modeste, v.1049 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et tous ces Rois soumis aux neveux de Thieste ? v.1050 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Après leur nom fameux, je dois taire le mien ; v.1051 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Mais qu'Ajax le demande au rivage Troyen ; v.1052 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ces lieux encor fumants du sang de Noémon ; v.1055 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Les mânes de Rhésus, et l'ombre de Dolon. v.1056 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ajax à tous les Grecs prétend-il faire outrage ? v.1057 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
N'ont-ils pas mérité ce grand nom de héros ? v.1060 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Sur ce titre commun, s'il fonde son attente, v.1061 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Que tardons-nous encor ? De ce superbe prix, v.1063 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Entre tous nos guerriers, dispersons les débris. v.1064 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Mais lui-même en ses voeux, fait-il ce qu'il désire ? v.1065 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Sur ces métaux divins, les arts ingénieux v.1067 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Tracèrent les contours de la Terre et des Cieux. v.1068 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Tout s'y peint : l'Océan renfermé dans ses rives, v.1069 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Les changements du Monde, et ses âges divers, v.1071 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Quel tableau pour Ajax ! À ses regards sévères, v.1073 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Tous ces trésors de l'art sont autant de mystères. v.1074 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Quel charme aura pour lui, dans l'horreur des combats, v.1075 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ce tissu merveilleux qu'il ne comprendra pas ? v.1076 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ai-je assez supporté ton audace indiscrète ? v.1077 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Avez-vous à loisir observé de quel front v.1079 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Je soutiens un reproche, et j'endure un affront ?... v.1080 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Je n'ajoute qu'un mot, c'est à vous qu'il s'adresse : v.1081 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Par dix ans de travaux, j'ai secouru la Grèce ; v.1082 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Mon nom seul fait encor la terreur des Troyens : v.1083 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Cette armure m'est due... et si je ne l'obtiens, v.1084 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Si dans ce jour Ulysse emporte la balance, v.1086 (Acte 4, scène 2, AJAX)
J'ai dit : je me retire, et vous laisse y penser. v.1088 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Sa haine contre vous n'a plus rien de secret : v.1091 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Quels superbes adieux lui dictait son audace ! v.1093 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Développer d'Ajax les complots odieux ? v.1096 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Ce trésor si brigué, cette armure divine, v.1097 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
À qui soupçonnez-vous que son coeur les destine ? v.1098 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Doit-elle vous cacher ces funestes secrets ? v.1100 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Mais l'injure vous touche, il faut donc vous l'apprendre. v.1101 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Frémissez de l'aveu que vous allez entendre. v.1102 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Ces armes dont le sort est remis en vos mains, v.1103 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Présents d'une Déesse, et l'effroi des humains ; v.1104 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Ces armes d'où dépend la conquête de Troie ; v.1105 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Ajax, de sa captive, en veut faire la proie. v.1106 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Dans les yeux d'une Scythe, il puise dès longtemps v.1107 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
L'amour du nom Troyen, l'oubli de ses serments. v.1108 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Mon rival, d'une femme adorateur servile, v.1109 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Ne brûle d'usurper l'héritage d'Achille, v.1110 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Que pour courir soudain, de son esclave épris, v.1111 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Compagnons ! Au récit de sa lâche entreprise, v.1113 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Je triomphe d'Ajax, et Minerve est pour nous. v.1116 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Prince ! Ce jugement que vous avez rendu, v.1119 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
En couronnant l'espoir et le zèle d'Ulysse, v.1121 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Le Destin cependant nous afflige aujourd'hui ; v.1123 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
En nous privant d'Ajax, il nous ôte un appui. v.1124 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Je dois cette justice à son courage insigne... v.1125 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Si des regrets sont dus à qui s'en rend indigne ! v.1126 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Et le moindre soldat qui combat pour la Grèce, v.1129 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Est plus grand à mes yeux, sans titre et sans noblesse, v.1130 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Que tous ces demi-Dieux qu'éblouit leur pouvoir, v.1131 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Et qui mettent l'orgueil à trahir leur devoir. v.1132 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Pour vous communiquer des secrets d'importance, v.1133 (Acte 4, scène 5, EURYBATE)
Seigneur, Ulysse attend votre auguste présence. v.1134 (Acte 4, scène 5, EURYBATE)
Nestor et Diomède accompagnent ses pas ; v.1135 (Acte 4, scène 5, EURYBATE)
Ils ont pris le chemin des tentes de Calchas : v.1136 (Acte 4, scène 5, EURYBATE)
Je t'entends... mais d'Ajax que nous veut la captive ? v.1138 (Acte 4, scène 5, AGAMEMNON)
Puissant Roi de Mycène ; et vous, Grecs assemblés, v.1139 (Acte 4, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Superbes destructeurs de ces bords désolés ! v.1140 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Que le sort des combats fit votre prisonnière. v.1142 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Eût terminé ma vie, et rempli mes destins ! v.1144 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
A fléchir devant vous, rien n'a pu me contraindre. v.1145 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
J'ai vu mes maux sans trouble, et surtout sans me plaindre. v.1146 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
J'espérais, libre encore au milieu des revers, v.1147 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Maîtriser le sort même, et régner dans les fers. v.1148 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Mais les Dieux, je l'avoue, ont vaincu mon courage. v.1149 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Oui, Grecs ! De ce moment, je sens mon esclavage. v.1150 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Des guerriers malheureux, qu'intéressaient mes jours, v.1151 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Renfermés, par son ordre, en des lieux souterrains, v.1155 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Déjà d'indignes fers on a chargé leurs mains. v.1156 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
J'ose vous faire entendre une voix gémissante. v.1157 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Pour la première fois, je deviens suppliante. v.1158 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
De ces nobles captifs, j'ai plaint le sort affreux : v.1159 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
J'implore des vainqueurs, sans doute, généreux. v.1160 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Et puisque l'intérêt de votre Europe entière v.1161 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Demande qu'en ces lieux je reste prisonnière, v.1162 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Tout l'or dont ma rançon vous flatta vainement, v.1163 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Je sacrifierai tout. Qu'ils sortent d'esclavage : v.1165 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Je reste dans vos fers, et vivrai votre otage. v.1166 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Reine ! Où tend ce discours que j'ai peine à comprendre ? v.1169 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Que me proposez-vous, et qu'osez-vous prétendre ? v.1170 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Par cette offre superbe, et qui doit m'irriter, v.1171 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Est-ce Atride, ou les Grecs, qu'on prétend insulter ? v.1172 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Quoi ? Tandis que Pâris, ravisseur téméraire, v.1173 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Retient dans son palais la femme de mon frère, v.1174 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Vous parlez de présents : vous pensez, par des dons, v.1175 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Et des Grecs immolés sous le fer homicide, v.1177 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Mettre le sang à prix par un traité sordide ? v.1178 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Non, non. La mort d'Achille, et son ombre en courroux v.1179 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
A rompu désormais tout commerce entre nous. v.1180 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Les Alliés de Troie auront part à sa peine : v.1181 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Nulle paix, nul accord, qu'en nous rendant Hélène : v.1182 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
N'en espérez point d'autre... Et quant à ces Guerriers, v.1183 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Ils suivront le destin des autres prisonniers. v.1184 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Dieux ! À quel traitement doivent-ils donc s'attendre ? v.1185 (Acte 4, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Madame, Calchas seul a droit de nous l'apprendre. v.1186 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Ah ! Je le prévois trop cet arrêt détesté, v.1188 (Acte 4, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Quand il en sera temps, vous le pourrez connaître. v.1190 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Cruels ! Ainsi des Dieux vous empruntez la voix, v.1191 (Acte 4, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Pour braver leurs autels, et profaner leurs droits ! v.1192 (Acte 4, scène 7, PENTH?SIL?E)
Ce sacrifice affreux, cette exécrable dête, v.1193 (Acte 4, scène 7, PENTH?SIL?E)
Que faire ? Où m'adresser ? Comment sauver ses jours ? v.1196 (Acte 4, scène 7, PENTH?SIL?E)
A réveillé des Grecs la haine inexorable. v.1198 (Acte 4, scène 8, PENTHÉSILÉE)
J'ai tombé... l'avouerai-je ? aux pieds d'Agamemnon ! v.1200 (Acte 4, scène 8, PENTH?SIL?E)
Ma douleur m'égarait : et ma mourante bouche v.1201 (Acte 4, scène 8, PENTH?SIL?E)
Mais parle : dans ce camp, que fait-on, qu'as-tu vu ? v.1204 (Acte 4, scène 8, PENTH?SIL?E)
J'ai vu le fier Ajax transporté de colère. v.1205 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Il jurait d'immoler un rival téméraire. v.1206 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Ses yeux étaient armés de feux étincelants ; v.1207 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Il roulait sur les Grecs des regards foudroyants : v.1208 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Surtout, il détestait sa dernière entreprise. v.1209 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Hersile ! Que dis-tu ?... Mais quelle est ma surprise ? v.1210 (Acte 4, scène 8, PENTHÉSILÉE)
L'armure a disparu ! v.1211 (Acte 4, scène 8, PENTH?SIL?E)
En quelles mains les Grecs viennent de la livrer ? v.1212 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Contre les voeux d'Ajax aujourd'hui tout conspire : v.1213 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Reine ! Eh ! Qu'espérez-vous de cet événement ? v.1215 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Notre salut, Hersile ! est sûr, de ce moment. v.1216 (Acte 4, scène 8, PENTHÉSILÉE)
Ciel ! Que me dites-vous ? Se peut-il ?... Mais, Madame, v.1217 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Quel changement soudain s'est passé dans votre âme ? v.1218 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Un calme heureux succède à votre ennui profond. v.1219 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Je lis dans vos regards un fortuné présage ; v.1221 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Et votre seul aspect me remplit de courage. v.1222 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Daignez de vos projets vous ouvrir à ma foi. v.1223 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Suis-je assez avili, suis-je assez confondu ? v.1227 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Un autre a remporté le prix qui m'était dû ! v.1228 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'ai vécu trop d'un jour, et c'est fait de ma gloire. v.1229 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Me voilà devenu l'opprobre de l'Histoire. v.1230 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ulysse m'a rendu, par d'indignes moyens, v.1231 (Acte 5, scène 1, AJAX)
La fable de la Grèce, et celle des Troyens. v.1232 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ce sont-là de tes coups, Destinée outrageuse ! v.1233 (Acte 5, scène 1, AJAX)
De toute servitude, ardente à s'affranchir, v.1235 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Incapable de feindre, ainsi que de fléchir. v.1236 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ose me démentir, Destin ; voilà mon crime. v.1237 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Je meurs couvert de honte, au déshonneur livré... v.1239 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Vous enlève, des Grecs, et l'amour, et l'estime ? v.1242 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
De tous les cours enfin vous croyez-vous proscrit ? v.1243 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Contemplez d'un autre oeil ce choix qui vous aigrit. v.1244 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
D'un odieux triomphe en secret s'applaudisse ; v.1246 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Qu'il entraîne à son gré le suffrage des Rois ? v.1247 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Peut-il vous dérober l'honneur de vos exploits ? v.1248 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Des caprices du sort, la vertu dépend-elle ? v.1249 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
L'infortune lui prête une splendeur nouvelle. v.1250 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Télamon, comme vous, des Dieux persécuté, v.1251 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Ne dut qu'à ses revers son immortalité. v.1252 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Quel tort vous fait, Seigneur, un injuste adversaire ? v.1253 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Êtes-vous moins des Grecs le Héros tutélaire ? v.1254 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Non. Ne me flatte plus ; je suis déshonoré. v.1256 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Dieux ! Quels égarements ! Que d'outrages divers ! v.1259 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'ai creusé de mes mains l'abîme où je me perds. v.1260 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Une indigne Maîtresse, obstinée à me nuire, v.1262 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Et ma folle tendresse ont servi sa fureur ! v.1264 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Voilà, voilà le piège où m'attendait sa haine. v.1265 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Je reconnais ses coups, quand ma perte est certaine. v.1266 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'en mourrai, cher Arcas... mais d'autres me suivront. v.1268 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Commençons, dès ce jour, à punir la cruelle. v.1269 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Allons lui déclarer l'horreur que j'ai pour elle. v.1270 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Vengeons-nous de l'ingrate, et de ses attentats. v.1271 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Sers ma fureur, ami, conduis-moi sur ses pas. v.1272 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Non loin de la forêt, j'ai rencontré la Reine. v.1273 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Ses yeux étaient troublés, sa démarche incertaine. v.1274 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Penthésilée enfin demandait à vous voir. v.1275 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Que dis-tu ?... Mais, Arcas, quel était son espoir ? v.1276 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Quel intérêt l'agite, et quel soin la dévore ? v.1277 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Sans doute elle cherchait à vous trahir encore. v.1278 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Va, ne redoute rien ; mes yeux se sont ouverts : v.1279 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'ai dissipé le charme, et j'ai brisé mes fers. v.1280 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Qu'il me tarde, à tes yeux, de confondre l'ingrate ! v.1281 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ses regards me cherchaient !... Mon désespoir la flatte. v.1282 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ajax n'est, à ses yeux, qu'un vil jouet d'amour... v.1283 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Je ne suis désormais que mon courroux pour guide. v.1285 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Dieux ! C'est elle ! v.1286 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Tremblez, perfide ! v.1286 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous ne jouirez point de mes tristes fureurs. v.1287 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ma disgrâce bientôt vous coûtera des pleurs. v.1288 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ma haine désormais... Reine ! Que faites-vous ? v.1291 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous, Madame ! Eh ! De moi qu'espérez-vous encore ? v.1293 (Acte 5, scène 2, AJAX)
L'espoir de me braver vous conduit-il ici ? v.1295 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ah ! Seigneur ! Est-il temps de m'accabler ainsi ? v.1296 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Reine ! Rassurez-vous ; je prends votre défense. v.1298 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Sauvez-moi donc, Seigneur, de la fureur d'Ulysse. v.1302 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Ulysse, dites-vous ! v.1303 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Calchas, des prisonniers, a prononcé l'arrêt : v.1304 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Ulysse a tout conduit ; ma perte est son ouvrage. v.1305 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Chaque mot que j'entends, remplit mon coeur de rage. v.1306 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous pâlissez, Seigneur, et semblez interdit ! v.1307 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Madame, poursuivez ce funeste récit. v.1308 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Dévoilez le tissu d'un complot que j'abhorre ; v.1309 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Surtout, de vous venger, confiez-moi le soin... v.1311 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Je le prendrai, Madame, et l'instant n'est pas loin. v.1312 (Acte 5, scène 2, AJAX)
À ces décrets sanglants, pourriez-vous méconnaître v.1313 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
La cruauté d'Ulysse, et les pièges d'un traître ? v.1314 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vous êtes le seul but de ses complots pervers. v.1315 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
C'est lui qui, du Pontife, ouvre ou ferme la bouche. v.1317 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Dans cet Arrêt de mort, sont tous enveloppés. v.1320 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Bientôt, de leurs bûchers, vous allez voir la flamme. v.1321 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Eh bien ! À leur secours il faut aller, Madame. v.1322 (Acte 5, scène 2, AJAX)
C'est à moi de punir ces lâches attentats. v.1323 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ne craignez rien d'Ulysse, encor moins de Calchas : v.1324 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Tout mon sang est à vous... et cependant, cruelle ! v.1325 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous seule avez causé ma disgrâce nouvelle. v.1326 (Acte 5, scène 2, AJAX)
D'un éternel opprobre, avez couvert mon front. v.1328 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Perdez un souvenir dont votre orgueil murmure. v.1329 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Ajax, avec les Grecs, vous croyait de concert. v.1332 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Que dis-je ? Hélas ! Vous seule, à ma perte animée, v.1333 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Avez livré ma gloire aux mépris de l'armée ; v.1334 (Acte 5, scène 2, AJAX)
À connaître un rival, par quel autre, réduit, v.1335 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Me vois-je environné de l'horreur qui me suit ? v.1336 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous avez jusqu'au bout conduit votre artifice : v.1337 (Acte 5, scène 2, AJAX)
J'ai dû croire en effet... Non, je ne le crois pas. v.1340 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Quand j'ai pu le penser, j'étais tout à ma rage. v.1341 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Le souvenir récent d'un trop sensible outrage v.1342 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Occupait mes esprits, de noirs soupçons frappés... v.1343 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Je vous revois, Madame, ils sont tous dissipés. v.1344 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Allons, allons, des Grecs, tromper la barbarie, v.1345 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Détourner sur eux seuls un Oracle inhumain, v.1347 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ciel ! Quel est votre espoir ? Que prétendez-vous faire ? v.1349 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Ah ! Pour tromper Ulysse, il faut plus de mystère. v.1350 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vous nous perdez, Seigneur, par d'imprudents secours ; v.1351 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et si vous paraissez, c'en est fait de nos jours. v.1352 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Quoi, donc ? Impunément souffrirai-je une offense ? v.1353 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Mon amour outragé gardera le silence ? v.1354 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Un prêtre, de mes bras, viendra vous arracher ? v.1355 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Il faut, il faut, Madame, avant ce sacrifice... v.1357 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous, Reine ! Ah ! Dissipez ces indignes terreurs. v.1360 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Commandez, ordonnez ; que faut-il que je fasse ? v.1361 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Que vous n'ajoutiez point vous-même à ma disgrâce : v.1362 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Que, pour sauver mes jours, et ceux des Phrygiens, v.1363 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vous daigniez n'employer que les plus sûrs moyens. v.1364 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je me suis fait, Madame, un devoir de vous plaire. v.1365 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Prononcez donc ; quel est le conseil salutaire, v.1366 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Par où l'Oracle affreux peut se voir démenti ? v.1367 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Dissimulons, Seigneur, c'est l'unique parti. v.1368 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Chargeons de l'entreprise un ministre fidèle : v.1369 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Tout dépend du silence encor plus que du zèle. v.1370 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Sans vous montrer aux Grecs, qu'un seul de vos guerriers, v.1371 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Qu'un seul de vos vaisseaux nous reçoive sur l'Onde. v.1373 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Laissez-nous disparaître : et quand l'Astre du Monde v.1374 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Demain viendra briller aux yeux des matelots, v.1375 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Il faut vous satisfaire. Arcas ! Tu viens d'entendre v.1377 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ce que Penthésilée ordonne d'entreprendre : v.1378 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ne m'oppose plus rien, c'est un ordre absolu. v.1379 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Obéis, dis-je ; ou crains d'irriter ma colère. v.1382 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous partez ! Que mon coeur éprouve de tourment ! v.1383 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Puis-je, loin de vos yeux, puis-je vivre un moment ? v.1384 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous partez ! Ah ! Du moins, ah ! Trop charmante Reine ! v.1385 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Il faut donc l'avouer : mon coeur ne vous hait plus. v.1388 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
J'entends crier la voix de la reconnaissance : v.1389 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Oui, je sens, dans mon âme, expirer la vengeance. v.1390 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Que ne vous dois-je pas ? Vous brisez mes liens ; v.1391 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vous sauvez, et ma vie, et celle des Troyens. v.1392 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je vous dois... plus encor que je n'ose vous dire. v.1393 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Dans le fond de mon coeur, si je vous laissais lire, v.1394 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Sensible à vos vertus, combattu de regrets. v.1396 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vous n'êtes plus pour moi ce tyran redoutable. v.1397 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Que les Dieux m'ont forcée à rendre malheureux. v.1400 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ah ! Je frémis de voir vos nobles destinées, v.1401 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Aux caprices du Sort, par l'amour enchaînées... v.1402 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et je voudrais qu'Ajax pût élever son coeur v.1403 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Au dessus des dangers d'une funeste ardeur. v.1404 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ah ! Si vous me plaignez, quel malheur ai-je à craindre ? v.1405 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ah ! Si je vous suis cher, puis-je encore être à plaindre ! v.1406 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Le temps presse, Seigneur, gardons de différer. v.1407 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Dieux ! Quel instant !... Ô toi ! Va, cours tout préparer : v.1408 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Conduits la Reine ; et viens, du succès de ton zèle, v.1409 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Grâce au Ciel ! Mes destins vont prendre un autre cours. v.1411 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Les Dieux, à tous mes voeux longtemps cruels et sourds, v.1412 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Me regardent enfin après tant d'injustices. v.1413 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Némésis et l'Amour me sont du moins propices. v.1414 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Pour qui va se venger, que la haine a d'appas ! v.1415 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Que de plaisirs on goûte à punir des ingrats ! v.1416 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Les maux dont je prévois que va gémir la Grèce ! v.1418 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Ô toi, qui rends les Dieux, de tes faveurs, jaloux, v.1419 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Pâle fille du Styx, et soeur du noir Courroux, v.1420 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Vengeance ! Toi qui vis du feu qui te consume, v.1421 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Viens pénétrer mon coeur de ta douce amertume. v.1422 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Offre-moi des tableaux qui flattent mon espoir. v.1423 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Peins-moi ce qu'en ces lieux mon départ fera voir. v.1424 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Représente à mes voeux la victoire homicide, v.1425 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Dévorant les guerriers et la flotte d'Atride ; v.1426 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Tous les fléaux du Ciel, et tous ceux des Enfers v.1427 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Se rassemblant contre eux, des bouts de l'Univers : v.1428 (Acte 5, scène 3, AJAX)
La Mort partout présente ; et pour comble de joie, v.1429 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Ulysse sans défense, expirant devant Troie. v.1430 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Mais qui s'avance à moi ?... C'est Ulysse, grands Dieux ! v.1431 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Perfide ! Oses-tu bien te montrer à mes yeux ? v.1432 (Acte 5, scène 4, AJAX)
La Grèce est en danger ; suspendons nos querelles. v.1434 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Ajax ! Viens la sauver des plus affreux revers. v.1435 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Un traître a, des captifs, osé briser les fers. v.1436 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Nos vaisseaux sont en feu ; nous n'avons plus d'asile : v.1437 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Pâris, et les Troyens, sont sortis de leur ville. v.1438 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Dans ce pressant péril, c'est vers toi que j'accours. v.1439 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Et la Grèce, dis-tu, m'appelle à son secours ? v.1440 (Acte 5, scène 4, AJAX)
La Grèce, dont le nom renouvelle ma rage ! v.1441 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Elle qui doit sa gloire à mes derniers exploits ! v.1443 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Elle qui me rejette, et t'a donné sa voix ! v.1444 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Peux-tu, peux-tu chercher l'auteur de sa disgrâce ? v.1445 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Contre elle, des Captifs, j'ai seul armé l'audace. v.1446 (Acte 5, scène 4, AJAX)
C'est moi dont le courroux a brisé leurs liens, v.1447 (Acte 5, scène 4, AJAX)
C'est mon bras qui l'immole aux fureurs des Troyens ; v.1448 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Qu'entends-je ! Ah ! T'ai-je dû reconnaître à ces traits ? v.1451 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Eh bien ! Possède-la, cette armure fatale. v.1454 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Faut-il te la céder, Ajax ? Tu peux parler. v.1455 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Concurrent détesté ! Va, sors de ma présence. v.1457 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Invente des moyens pour sauver leurs vaisseaux. v.1459 (Acte 5, scène 4, AJAX)
La fuite, les détours, tes familières armes. v.1462 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Surtout, n'attends de moi ni secours ni pitié ; v.1463 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Et sois sûr à jamais de mon inimitié. v.1464 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Poursuis ; reste fidèle à ton courroux farouche. v.1466 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Jouis de nos revers, insulte à nos douleurs, v.1467 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Abandonne la Grèce à son destin funeste. v.1469 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
J'aurai d'autres secours ; et Minerve me reste. v.1470 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
J'atteste ici le Ciel, ennemi des pervers, v.1471 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Que toi seul nous trahis, que c'est toi qui nous perds. v.1472 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
La vengeance des Dieux va fondre sur ta tête. v.1473 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Parmi les combattants, je viens de voir Memnon. v.1476 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Les Dieux l'ont rappelé de la fatale rive : v.1477 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Va, je te laisse en proie à tes honteux remords. v.1480 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Quel coup de foudre, ô Ciel ! Ô disgrâce dernière ! v.1481 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Il fuit, en me laissant le poignard dans le sein. v.1484 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Dieux ! quel avis funeste a frappé mon oreille ? v.1485 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Quel effrayant soupçon dans mon coeur se réveille ! v.1486 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Je suis trahi ! le Sort, à me nuire, assidu... v.1487 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Seigneur, tout est perdu ! v.1488 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Memnon, qu'on croyait mort, a paru dans la plaine ; v.1489 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Le sang de nos guerriers vient d'assouvir sa haine : v.1490 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
La Reine et lui, Seigneur, s'éloignent de ces bords. v.1492 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Quoi donc ? Ignorez-vous v.1495 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Que les feux dévorants les ont embrasés tous ? v.1496 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Un seul, qui, des Troyens, porte l'espoir funeste, v.1497 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Excité par Ulysse, Atride furieux v.1500 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Prétend venger sur vous sa flotte et sa défaite. v.1501 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Il faut, n'en doutez point, songer à la retraite. v.1502 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
N'aient trop tard... Mais, Seigneur, vous ne m'entendez plus ! v.1504 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Où suis-je ?... Sous mes pas je vois les sombres bords. v.1507 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Qui m'a conduit vivant dans l'Empire des Morts ? v.1508 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Une secrète horreur de mon âme s'empare. v.1509 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Dieux ! Où m'entraînez-vous ?... Je sens que je m'égare ! v.1510 (Acte 5, scène 6, AJAX)
À ta perte certaine, ami, dérobe-toi. v.1512 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Mon aveugle transport te prendrait pour victime : v.1513 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Quelle Divinité, quel funeste Démon v.1515 (Acte 5, scène 6, AJAX)
C'est toi, fille du Dieu qui lance le tonnerre, v.1517 (Acte 5, scène 6, AJAX)
C'est toi dont le courroux me déclare la guerre. v.1518 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Tombe ; de ma vengeance effrayons les mortels : v.1519 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Vois détruire ton culte, et briser tes autels. v.1520 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Ne sauraient te sauver de ma fureur extrême. v.1522 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Quels déluges de feux s'offrent à mes regards ! v.1523 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Quel effroyable bruit gronde de toutes parts ! v.1524 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Tonnez, Dieux impuissants, pour me réduire en poudre. v.1525 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Armez l'Enfer encore, au défaut de la foudre. v.1526 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Et je saurai, sans vous, descendre chez les Morts. v.1528 (Acte 5, scène 6, AJAX)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 3 textes (soit une présence dans 0,16 % des textes) dans lesquels il y a 1858 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 619,33 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LE CERCLE, OU LA SOIR?E A LA MODE	489	0	0	0	0	489
2	LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODE	15	0	0	0	0	15
3	LES PHILOSOPHES DE BOIS	219	0	0	0	0	219
4	AJAX	210	198	249	251	227	1135
	Total	933	198	249	251	227	1858